• la liste n’est pas exhaustive !

    a- Plantes cultivées et sauvages 
    tarubia (Chleuh) “garance voyageuse”, latin : rubia 
    tifirest (Chleuh, Kabyle etc.etc.) “poire commune”, latin : pirus 
    ulmu (Kabyle) “orme champêtre », latin : ulmus 
    gernunec (Chleuh), gerninuc (Kabyle) “cressons”, latin : crisonus 
    ifilku (Kabyle) “fougère”, latin : felix, felicis 
    blitu (Kabyle) “chenapodium album, latin : blitum 
    azebbuj (Rifain, Kabyle) “oléaster”, latin : acerbus “amer” 
    tinuat (Chleuh) “tan”, latin : tanum 
    akerruc (Kabyle) “chêne”, latin : qercus 
    tilintit, tlintit (Chleuh) “lentilles”, latin : lens, lentis 
    ikiker (Chleuh) “pois chiche”, latin : cicer (prononcé : kiker) 
    abawn (Chleuh) ibawen (Kabyle) “fève”, latin : fabae 
    ileli “millet” (Ghadames) ilni (Nefousa), latin : milium 
    tayda (Wargla) “écorce de pin servant à tanner”, latin : taeda etc.

    b- Agriculture, matériel agricole 
    urti (Chleuh) “jardin, verger”, latin : hortum, horti 
    iger (Chleuh, Kabyle etc.) “charnp”, latin : ager 
    anarar (Ghadames) “meule de paille” armar (Chleuh, Kabyle) “aire à battre”, latin : area 
    atemun (Rifain, Maroc Central, Kabyle) “flèche de la charrue”, latin : temonem 
    awraru, awatru (Chleuh) “perche de la charrue”, latin : aratrum “charrue” 
    tayuga (Chleuh, kabyle etc.) “attelage, paire de bœufs, couple », latin : yagum “joug” et “attelage, couple, paire” 
    azaglu (Kabyle, Chleuh etc.) “joug”, latin : Jugulum “gorge, clavicule”

    c- Animaux 
    afalku (Kabyle etc.) “gypaète barbu (oiseau de proie) », latin : falco “faucon” 
    amergu (Kabyle) “grive”, latin : mergus 
    tafullust (Chleuh) “poule” abullus “coq”, afullus (kabyle) “poussin” latin : pullus 
    asnus (Chleuh) “âne”, latin : asinus 
    ajatt’us (Chleuh), aqitt’us (Néfousa) “chat”, latin : cattus etc.

    d- Objets 
    taghawsa (Touareg, Nefousa, Kabyle, chaoui etc.) “chose, objet”, latin : causa 
    afarnu (Chleuh, etc.) “four”, latin : furnus 
    anaw (Chleuh) “navire”, latin : navis 
    tabburt (Kabyle, Maroc Central, etc.) “porte”, latin : porta 
    kamur (Wargla) “chambre, pièce d’appartement”, latin : camera 
    tara (Sokna) “terrasse”, latin aera “sol uni, ernplacement, place etc.” 
    abelun (Nefousa) “tapis”, latin : velum 
    tut’ebla (Nef) “table, tronc de palmier scié”, latin tabula 
    tusebla (Nefousa) “alene”, latin : sebula 
    gbasru (Nef) “ksar, village fortifié au Sahara”, latin castrum, plutôt que de l’arabe qas’r, qui dériverait lui aussi du latin etc.

    e- Autres mots 
    akurat (Wargla) “chef de clan, de quartier”, latin curatus 
    amerkidu (Wargla, Mzab) “grâce”, latin merces 
    abekkad (Touareg) “péché”, latin peccatum anedjlus (Touareg) “ange, chéri”, latin angelus tafaska (Touareg) “fête du sacrifice”, latin : pascua “pâques” etc.
     
     
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  • ASSI YOUCEF: bilan de la guerre 1954-1962

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  • 18 Décembre 2012

    Le FLN prend enfin les commandes à Mechtras

    Après un blocage qui a duré une semaine, l’installation du nouveau P/APC a enfin eu lieu dans l’après-midi de dimanche passé, au niveau du siège de la daïra de Boghni. C’est donc en présence du chef de daïra, des 5 élus du FLN et des 4 du FFS, qu’on procéda au vote à bulletins secrets, mais sans la présence des 6 élus du RCD qui ont boudé cette cérémonie. C’est le FLN qui a présenté son candidat, en l’occurrence M. Debakh Arab, après avoir conclu une alliance avec le FFS. Sans surprise, M. Debakh a obtenu 9 voix, ce qui le propulse au rang de P/APC de la commune de Mechtras. Rappelons que les sympathisants du RCD avaient fermé la RN30, juste après la première tentative d’élire le P/APC d’il y a une semaine. Ils ont aussi cadenassé le siège de la mairie et l’installation du maire n’a pu avoir lieu. Ils protestent contre la loi n°80, émanant du ministère de l’Intérieur qui exige une majorité absolue pour devenir maire. Rappelons que le siège de la mairie a été rouvert depuis dimanche dernier, mais le chef de daïra, pour éviter d’éventuels nouveaux débordements, a jugé préférable de tenir la séance hors de Mechtras. Omar Chebala, un nouvel élu sur la liste du FFS, que nous avons joint au téléphone, dira : «Nous sommes venus travailler et rien d’autre. Nous espérons que l’autre partie revienne à de meilleurs sentiments, car Mechtras a besoin de tous ses enfants pour la sortir du sous-développement». Rappelons que le RCD a eu les rennes de l’APC de Mechtras pendant plus de 10 ans.

    Hocine T.

     

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  •  Le village d’Ighil Imoula, un lieu de mémoire collective

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  • La maison d’Ighil Imoula bientôt monument historique

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  • Le porteur de la “valise historique” d’Ighil-Imoula se souvient

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  • Photo : tajmait at amar

    Une image de 'tajmait at amar', cette photo est prise  dans la destination de Mechtras  dans le wilaya de Tizi Ouzou dans le pays Algérie.

    tajmait at amar

     

     

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  •   La fontaine du roi attend sa réhabilitation

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  • La ville suffoque

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  • Par DDK | 4 Juillet 2009

    La fontaine du roi !

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    Mechtras, une plaine basse entourée par de très hautes collines et surtout par le majestueux Djerdjer qui joue un rôle de protecteur et de fournisseur généreux en cette denrée rare et précieuse qui, grâce à elle, la vie devient possible et agréable, nous parlons bien sûr de l’eau aux multiples vertus. Il y a à peine 20 ans, l’eau coulait partout à Mechtras abondamment et même pendant les saisons les plus sèches permettant du coup aux citoyens de cultiver leur terre et de vivre du fruit de leur labeur. Il y a seulement quelques années, l’abondance des fruits et des légumes était la caractéristique de cette localité. Qui n’a pas entendu parler des tomates, des piments, des haricots et de plein d’autres fruits originaires de Mechtras ? Il faut signaler que les habitants de cette contrée ne sont pas des fainéants mais il faut dire aussi que la nature les a suffisamment favorisés et comment, puisque l’eau était disponible et de très bonne qualité. En plus des eaux souterraines qui jaillissaient de partout, il y a aussi deux rivières à savoir Assif Oumechras et Ighzar n’ath Hidja dont le premier ne tarit jamais et continue de couler de nos jours même... Plusieurs fontaines existaient dont la célèbre fontaine du roi “Tala uglid” qui prend directement sa source du Djurdjura et qui a un débit de 40 l/s, même pendant la période estivale ; au jour d’aujourd’hui, la fontaine du roi a disparu du paysage locale et son eau est acheminée vers la commune voisine de Boghni. Bien sûr, l’eau de Mechtras ne s’est pas volatilisée, mais l’exploitation excessive a réduit son débit car pas moins de 300 puits sont recensés par les services de la municipalité et certains particuliers en font commerce. Certes, le prix de l’eau est symbolique mais il faut tout de même régler les charges qui en découlent (panne de moteur, frais d’électricité...). D’ailleurs, pendant l’été, on observe des chaînes de camions à citerne venus de Maâtkas, d’Aït Abdelmoumène et de Tizi n’Tleta car dans ces villages, l’eau se fait rare et ne coule des robinets qu’une fois par semaine dans le meilleur des cas. Signalons qu’au village d’Aït Abdelmoumène, par exemple, une citerne de 2 000 litres est cédée à 1 500 DA. Hallucinant ! Evitons de créer des incidents et revenons à Mechtras pour signaler que les deux rivières de la localité sont polluées et leur liquide est devenu méconnaissable et impropre à la consommation et à l’utilisation car les égouts de toute la commune y trouvent refuge, sans oublier que l’assainissement des collines avoisinantes est menaçant puisqu’à long terme, ces eaux usées finiront leur course inévitablement dans cette plaine autrefois paradisiaque, ce qui fera dire au P/APC de cette commune. “Une station d’épuration est fortement recommandée, sinon une pollution à grande échelle est à craindre”. Notre interlocuteur ajoutera également : “Les services d’hygiène et notre régie communale font ce qu’ils peuvent. Le contrôle est renforcé, les galets de chlore sont distribués à l’ensemble des propriétaires de puits et des analyses sont régulièrement pratiquées mais le risque zéro n’est pas toujours garanti”.

    Pour le moment, aucun incident n’est à signaler, mais les consommateurs doivent s’impliquer car il faut redoubler de vigilance et de bien surveiller l’état de cette nappe phréatique soumise aux risques des fosses septiques et des différents rejets ménagers. La vigilance et la surveillance doivent être de mise afin d’éviter le revers de la pièce car ce qui constituait la fierté et la richesse de Mechtras ne doit, en aucun cas, concourir et favoriser l’émergence de désagréments et d’ennuis qui endeuilleront les paisibles citoyens de Mechtras. Une station d’épuration évitera beaucoup de soucis et chassera définitivement le spectre de la pollution qui se dresse comme une épée de Damoclès !

    Hocine Taïb

     

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  • Par DDK | 26 Octobre 2015

    Mechtras La situation inquiète les habitants

    La pollution et les ordures à outrance à Ihesnaouen

     

     

    Lors des festivités et de la waâda organisées par les villageois d’Ihesnaouen, dans la commune de Mechtras, nous avons questionné le président du comité de village, M. Ali Fric, sur l’état des lieux qui prévaut actuellement dans son village. Avant de répondre à notre question, notre interlocuteur a tenu à présenter son village et ce qu’il fut, il y a quelques années. «Notre village est fort de 2 800 habitants et compte 21 chahids. Il est connu pour être très riche en ressources hydriques. Des fontaines, des cours d’eaux et des centaines de puits sont la richesse de notre hameau. Autrefois, nos paysans produisaient plein de fruits et de légumes. Il était question de maïs, de citrouille, d’haricots verts, de tomates roses, de piments, de grenades, de figues, de mandarine, des oranges et de plaquemines. La production était importante et suffisait à couvrir la consommation de toute la région», dira-t-il. Et de regretter : «À présent, la donne a beaucoup changé. La pollution à grande échelle est venue à bout des rivières, des fontaines et des puits. Les cultures et les potagers ont sensiblement diminué. Même l’alimentation en eau potable n’est pas régulière car parfois, nous sommes obligés d’acheter de l’eau, un paradoxe pour une région hydrique par excellence». Concernant l’assainissement et la collecte des ordures ménagères, M. Frik indiquera : «Toutes les eaux usées de la commune se déversent dans notre village, ce qui est à l’origine de la pollution qui nous malmène depuis de nombreuses années. Un projet de station d’épuration existe depuis 1994 mais à ce jour, rien n’est fait. Pour ce qui est du ramassage des ordures, il n’est pas régulier. Les éboueurs ne passent qu’une seule fois tous les 15 jours. Les ordures foisonnent et pourrissent à ciel ouvert dans tous les recoins de notre village. Nous avons alerté à plusieurs reprises les responsables concernés mais rien n’est fait». Sur un autre registre, à savoir celui du gaz naturel et du réseau routier, M. Fric n’ira pas du dos de la cuillère : «le gaz existe mais plusieurs habitations ne sont pas encore raccordées. Le réseau routier est totalement dégradé. Notre village est simplement oublié par les autorités».

    Hocine. T.

     

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