• Décès de Rabah Lekadir, un ancien du Mouvement Culturel Berbère, à l’âge de 68ans

     

     Par Hacène Hireche sur Facebook.
     

    Le militant Rabah LEKADIR nous a quittés !

    Encore un ami, un grand militant des années 80 qui ne verra pas la nouvelle Algérie si elle venait à éclore. Rabah LEKADIR, c’est bien de lui qu’il s’agit, nous a quittés, je l’ai appris ce 10 décembre de Arezki BENCHABANE qui le tient lui, de Ramdane ACHAB, deux autres grands militants de l’amazighité et de la démocratie comme le défunt.

    Il est décédé à l'âge de 68 en France ans où il résidait depuis les années 1977-78. L’enterrement a eu lieu ce dimanche 8 décembre 2019 à Amechras son village natal dans la daïra de Boghni en Kabylie.
    J’ai connu Rabah LEKADIR en 1971 alors que nous étions étudiants à l’université d’Alger. Il était un brillant mathématicien et j’avais de nombreuses fois profité de ses lumières pour rehausser mon niveau dans la matière. Il était déjà militant et suivait les cours de berbère dispensés par le célèbre anthropologue et linguiste Mouloud Mammeri.

    Militant actif, il rejoint le FFS clandestin en 1978 alors qu’il était étudiant dans une école d’ingénieurs à Nantes. Son engagement pour tamazight était tel qu’il a laissé filer ses études d’ingénieur en fin de 3ème année pour se consacrer entièrement au combat politique et culturel. Il enseignait d’ailleurs le Kabyle dans une association berbère nantaise dont il était membre fondateur. Il donnait en même temps des cours de mathématiques et finit professeur des collèges dans le département de la Seine Saint-Denis. Il se consacrait auparavant au travail militant avec le Groupe d’Études Berbères de l’université de Saint -Denis et la Coopérative Imedyazen, plaque-tournante de la lutte et de la production culturelle, linguistique et politique amazighe dans les années 1980. Elle a pratiquement repris le relais de la célèbre Académie Berbère de Paris qui avait réduit ses activités suite au départ de Bessaoud Mohand-Arab au Royaume-Uni.
    Rabah LEKADIR était également un des piliers de la radio tamazight dans les années 1980. Il était un des animateurs les plus constants.

    Affaibli par des problèmes de santé, déçu quelque peu de la tournure des événements, il a fini par prendre un peu de recul fin des années 90 début des années 2000 et nous avions, malheureusement, peu à peu perdu sa trace. Nous étions nombreux à rechercher ses nouvelles mais l’immensité de l’Ile-de-France a happé les uns et les autres et a eu raison de nos liens amicaux et militants. Rabah est parti dans l’anonymat mais tous ceux qui l’ont connu garderont de lui l’image du militant dévoué, courageux, plein d’humour et totalement désintéressé.

    Va cher ami, l’Algérie démocratique dont tu as tant rêvé verra peut-être bientôt le jour. Puisse ton fils et ton entourage recueillir les fruits de ton engagement, de ton abnégation.
    Que ton nom reste gravé dans la mémoire collective du monde kabyle auquel tu as consacré une bonne partie de ta vie ! Mes sincères condoléances à tes frères que je connais, eux aussi militants, et à toute ta famille. Nous te disons merci.

     
     
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  • Na Ouiza, Chikh Mohamed, le cinq juillet, le 1er novembre, la plaquemine ou  Nadia Matoub  et l’APC de Mechtras. Chaque entité se rapporte à un évènement auquel nos élus ont réservé un traitement spécifique.  Nous allons essayer de comprendre la trame qui lie tous ces évènements et découvrir le jeu qui se cache derrière. Dans l’ordre chronologique, commençons par le premier.

    Le cinq juillet 2019 : c’est un vendredi et donc une journée de marche. Quoi encore ? Tala Uguellid est une source –en plus d’être très connue dans la région- qui coule depuis la nuit des temps et probablement depuis le temps des dinosaures (à ne pas confondre avec ceux du FLN). Elle a connu plusieurs aménagements et sans doute en connaitra d’autres. Le dernier en date, pour la première fois, est célébré par nos élus et le système sous le slogan  « inauguration de Tala U Guellid ». La question est : comment peut-on oser inaugurer une fontaine naturelle un matin du cinq juillet ? Le Chef de daïra, les caciques du FLN, la gendarmerie et les clients du système-de l’apc aussi- sont les principaux invités  à la cérémonie (voir la vidéo:http://amechras.eklablog.com/5-juillet-a-mechtras-a174811878). Messieurs les élus, avouez que votre seul but est de venir au secours du système qui est en train de sombrer sous les coups de la révolution en marche. L’après-midi, vous nous dites que vous allez marcher pour libérer Bouregaa ! Même pour un caméléon, la prouesse est difficile.

    La fête de la plaquemine (18 et 19 octobre 2019) : si le fruit est joli, sucré et très attrayant, il n’en est pas de même de sa fête qui est censée faire le rayonnement de la commune. Et pour cause ! L’invité d’honneur et pas des moindres n’est autre que le Chef de daïra du chef-lieu de la wilaya. Une autre invitée de marque devait être la veuve Nadia MATOUB qu’on a pensée faire cohabiter et festoyer avec les gendarmes et tout le système. A son arrivée, grande est sa surprise de se retrouver nez à nez avec les gendarmes et leurs protégés. Immédiatement elle se met à scander « pouvoir assassin ». Le peuple présent l’a reprise en chœur. Sauve qui peut ! Certains élus  ont essayé, semble-t-il,  de se cacher parmi les femmes. Peine perdue, le stratagème et leurs architectes sont mis à nu. Nadia a sauvé l’honneur…et est repartie sans se souiller. Merci Nadia !

    Le premier novembre 2019 : comme le cinq juillet, il tombe un vendredi et correspond à l’acte 37 de la révolution en marche. Les mots d’ordre sont : « marche sur Alger », « la bataille d’Alger » et « priorité pour Alger » etc.  Nos élus, en fins stratèges, n’ont pas hésité à essayer de torpiller ces initiatives en mettant un bus au service des citoyens pour la marche à…Tizi-Ouzou. Et c’est une première. Pourquoi pas sur Alger ? Bizarre, non ?

    Na Ouiza : mère de l’infatigable combattant F. M’Henni qui n’a besoin d’aucune présentation pour la simple raison qu’il incarne une icône vivante de la résistance face au système. Sa mère est décédée le cinq novembre à l’âge de 93 ans. On lui doit beaucoup de déférence. Même les adversaires politiques du maquisard de toujours lui ont rendu hommage. Ses funérailles ont été à la hauteur de leur statut social. Nos élus ont ignoré l’événement mais gardons-nous de les juger pour le moment.

    Chikh Mohamed : c’est qui ? Ah, la grande affaire ! Quel rapport avec Na Ouiza et le reste ? A première vue, aucun. Mais si ! Lui aussi, il vient de rendre l’âme à Dieu, à Alger. Mais avant de mourir, il y a de cela un bout de temps, il a aussi, parait-il,  « rendu » un morceau  de terre à la commune pour la construction d’un collège. Des terres accaparées par les protégés de l’administration française lors du séquestre qu’a connu Mechtras en 1857. (http://amechras.eklablog.com/mechtras-sous-le-sequestre-1857-a158412330). Nos élus, probablement inspirés par la baraka du défunt Chikh, ont décidé de mettre un bus à la disposition des citoyens qui voudraient se rendre  à la veillée funèbre du bienfaiteur à … Alger. La question qui se pose naturellement pour les vivants est : quels sont les morts qui ont droit au bus de la commune ?

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  • Le matin avec le système et ses satellites, l'après-midi avec le hirak pour libérer ...Bouregaa !

    Rien que ça.  Tant elle va à l'eau qu'à la fin la cruche se casse.

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  • 1 Juin 2018 /http://lesavoire.over-blog.com

    https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=452792148505061&id=401602150290728

     

    Le financement des mosquées en Kabylie

     En revenant à notre publication (postée sur notre Page culture histoire actualité en Kabylie le vendredi dernier, a Permis d'avoir les renseignements suivantes:

    1- La mosquée est située à Souk N Letniyen à côté de Maatqa

    2- L'argent provient de l'ambassade d'Arabie Saoudite, par l'intermédiaire de Hocine Gheham, un Algérois, qui y travaille en tant qu'interprète (interpréter quoi?). Cet individu distribue de l'argent à ceux qui acceptent de prendre le projet de construire dans leur village, à hauteur de 3 milliards de dinars par mosquée. La personne recrutée se charge ensuite d'exécuter ce plan au niveau de son village.

    3- À Maatqa, cet individu, Hocine Gheham est connu et tout le monde se méfie de lui. Il a amassé une fortune et circule avec une voiture Mercedes Benz. Il a le statut semblable à celui des Bachaghas du temps de l'administration turque (un officiel gradé). Les personnes qu'il approche pour mener à bout ces projets sont souvents démunies, dépourvues de valeurs kabyles et prêts à tout pour une somme d'argent.

    4- plusieurs mosquées dans plusieurs villages ont été construites de cette façon.

    La question qui se pose: comment arrivent-ils à avoir des autorisations de l'administration algérienne sans faire d'enquête d'où proviennent les sommes d'argent injectées alors que les projets économique de nature à générer des emplois et absorber le chômage sont bloqués par cette même administration? ce qui suggère que l'administration algérienne est au courant et complice.

    Il s'agit bien du projet de wahabisation et d'arabisation de la Kabylie, avec l'Association Iqra que nous avons déjà dénoncée. La Kabylie doit trouver un moyen de mettre fin à ce génocide culturel wahabite. Les comités de village doivent être réhabilité et expurgés de kabyles de service chapotés par les partis de la régence d'Alger (RND, FLN, HAMAS, etc.).

    Merci à toutes et tous de vos réactions et continuez à nous communiquer les informations concernant ce sujet.

    Les seuls projets non-bloqués par l'État colonial algérien en Kabylie: les mosquées grandioses, wahabites, abritant des écoles coraniques et financées par l'Arabie Saoudite. En voici un échantillon à Maatqa, où elle a surgi comme un champignon, du jour au lendemain.

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    LA LETTRE D’HENRI FERTET


    Le Président de la République ( E. Macron ) a lu hier à Portsmouth la lettre d’Henri Fertet, jeune résistant de Besançon, fusillé à la Citadelle par les Nazis le 26 septembre 1943. Il allait avoir 17 ans le mois suivant. Il participait aux FTP (mouvement de Résistance créé par le PCF et dirigé par Charles Tillon) et appartenait au Groupe Guy-Môcquet, du nom de ce jeune résistant de 17 ans fusillé un an auparavant au camp de Châteaubriant. Nicolas Sarkozy, qui s’était invoqué de Guy Môcquet pendant sa campagne de 2007, avait voulu commémorer le souvenir du jeune résistant en obligeant la lecture de sa propre lettre à sa mère, chaque année dans les écoles. Contesté, accusé d’instrumentalisation, y compris par Simone Veil, il avait reculé. 
    La lettre d’Henri Fertet est bouleversante, bien connue à Besançon, où une rue porte le nom du jeune résistant. YF

    « Chers Parents,

    Ma lettre va vous causer une grande peine, mais je vous ai vus si pleins de courage que, je n’en doute pas, vous voudrez encore le garder, ne serait-ce que par amour pour moi. Vous ne pouvez savoir ce que moralement j’ai souffert dans ma cellule, ce que j’ai souffert de ne plus vous voir, de ne plus sentir peser sur moi votre tendre sollicitude que de loin. Pendant ces 87 jours de cellule, votre amour m’a manqué plus que vos colis, et souvent je vous ai demandé de me pardonner le mal que je vous ai fait, tout le mal que je vous ai fait. Vous ne pouvez vous douter de ce que je vous aime aujourd’hui car, avant, je vous aimais plutôt par routine, mais maintenant je comprends tout ce que vous avez fait pour moi et je crois être arrivé à l’amour filial véritable, au vrai amour filial. Peut-être après la guerre, un camarade vous parlera-t-il de moi, de cet amour que je lui ai communiqué. J’espère qu’il ne faillira pas à cette mission sacrée.

    Remerciez toutes les personnes qui se sont intéressées à moi, et particulièrement nos plus proches parents et amis ; dites-leur ma confiance en la France éternelle. Embrassez très fort mes grands-parents, mes oncles, tantes et cousins, Henriette. Donnez une bonne poignée de main chez M. Duvernet ; dites un petit mot à chacun. Dites à M. le Curé que je pense aussi particulièrement à lui et aux siens. Je remercie Monseigneur du grand honneur qu’il m’a fait, honneur dont, je crois, je me suis montré digne. Je salue aussi en tombant, mes camarades de lycée. À ce propos, Hennemann me doit un paquet de cigarettes, Jacquin mon livre sur les hommes préhistoriques. Rendez « Le Comte de Monte-Cristo » à Émourgeon, 3 chemin Français, derrière la gare. Donnez à Maurice André, de la Maltournée, 40 grammes de tabac que je lui dois. Je lègue ma petite bibliothèque à Pierre, mes livres de classe à mon petit papa, mes collections à ma chère petite maman, mais qu’elle se méfie de la hache préhistorique et du fourreau d’épée gaulois.

    Je meurs pour ma Patrie. Je veux une France libre et des Français heureux. Non pas une France orgueilleuse, première nation du monde, mais une France travailleuse, laborieuse et honnête. Que les Français soient heureux, voilà l’essentiel. Dans la vie, il faut savoir cueillir le bonheur.

    Pour moi, ne vous faites pas de soucis. Je garde mon courage et ma belle humeur jusqu’au bout, et je chanterai « Sambre et Meuse » parce que c’est toi, ma chère petite maman, qui me l’as apprise.

    Avec Pierre, soyez sévères et tendres. Vérifiez son travail et forcez-le à travailler. N’admettez pas de négligence. Il doit se montrer digne de moi. Sur trois enfants, il en reste un. Il doit réussir.

    Les soldats viennent me chercher. Je hâte le pas. Mon écriture est peut-être tremblée ; mais c'est parce que j'ai un petit crayon. Je n'ai pas peur de la mort ; j'ai la conscience tellement tranquille.

    Papa, je t'en supplie, prie. Songe que, si je meurs, c'est pour mon bien. Quelle mort sera plus honorable pour moi que celle-là ? Je meurs volontairement pour ma Patrie. Nous nous retrouverons tous les quatre, bientôt au Ciel. Qu'est-ce que cent ans ? Maman, rappelle-toi : « Et ces vengeurs auront de nouveaux défenseurs qui, après leur mort, auront des successeurs. »

    Adieu, la mort m'appelle. Je ne veux ni bandeau, ni être attaché. Je vous embrasse tous. C'est dur quand même de mourir.

    Mille baisers. Vive la France.

    Un condamné à mort de 16 ans. Excusez les fautes d'orthographe, pas le temps de relire.

    Expéditeur : Henri Fertet, au Ciel, près de Dieu. »

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  • Il y a à boire et à manger ... Il y a aussi les acteurs conscients ou manipulés producteurs de cette effervescence qui coïncide exactement avec le 27 ème jour du ramadhan. Le but est clairement expliqué par les intervenants et l'on est amené à penser que Mechtras vient de sortir d'une guerre civile et le tout est pensé, à juste titre, pour réparer les dégâts et panser les blessures. En somme, une concorde civile. Le temps des prières dans la rue est dépassé et nous voilà dans l'ère des "iftars" dans la rue. Pourquoi bloquer une route nationale au détriment de ses usagers? Et ça, c'est révélateur des soubassements de la cause.  En plein hirak, n'y a t-il pas mieux à faire que d'occuper les jeunes de cette manière?

     

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    A tous nos lecteurs bonne année 2019.

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  • Projets du PNUD, institut français de Tizi-Ouzou, Cevital et la JSK

    La Kabylie et le travail de sape du régime

    Toutes les mesures arbitraires qui s'abattent sur la région ne sont pas fortuites, malheureusement, il y a comme une machination politique pour empêcher la Kabylie de prendre de l'essor et son destin en main.

    Depuis 20 ans, elle est particulièrement vouée aux gémonies. À commencer par l’institut français de Tizi-Ouzou fermé depuis 1994, l'exclusion de Tigzirt et Ath-Maouche du programme de PNUD qui ont trait au développement touristique, le blocage des projets de Cevital et enfin l'acharnement que subit la JSK de la part de la LFP sous les yeux complices de la FAF sont entre autres raisons suffisantes pour comprendre que la Kabylie est visée par le régime actuel.

    Tout un chacun est convaincu aujourd'hui, la Kabylie est dans le collimateur d'un pouvoir. Il y a une volonté manifeste de déconstruire ce qui constitue sa matrice socio-historique.

    Les autorités ont redoublé de manoeuvres pour empêcher toute expansion économique et culturelle. Après les terribles répression du printemps noir, le citoyen kabyle d'aujourd'hui a changé de fusil d'épaule. Evitant la confrontation directe avec un régime particulièrement brutal et doté d'une capacité de nuisance avérée, les citoyens de la Kabylie investissent d'autres espaces que celui de la contestation qu'on leur connaissaient jusque-là.

    Grâce à l'organisation ancestrale les villages sont en train de se métamorphoser. Il y a comme une jeunesse animée de la bonne volonté, elle a pu se réapproprier un espoir presque perdu. Et ce n’est pas un hasard si Tizi-Ouzou est toujours en tête sur le taux de réussite des examens du BEM et du Bac.

    Des projets étrangement bloqués 

    Historiquement, le régime n’a jamais été tendre avec cette région. De la révolte du FFS jusqu'au sanglant printemps noir, il y a comme une rupture permanente entre les deux.

    L'injustice que subit cette région est valable depuis toujours, et ce n'est pas aujourd'hui que les choses vont changer. La méfiance est devenue exagérée, et l'idée de s'en prendre à elle avec tant de mépris ne fait que provoquer des sentiments de frustration. À chaque fois qu'une occasion se présente pour améliorer son sort, on s'organise, avec une extrême vilenie, à la tirer vers le bas et empêtrer ses ambitions.

    On s'entend bien que derrière toute tentative vile, il existe des relais locaux bien identifiés comme des affidés capables d'effectuer la besogne sans aucun soucis. La présence énigmatique de Chakib Khelil à Tizi-Ouzou est une illustration de perfidie.

    Six instituts français étaient implantés en Algérie. Sauf celui de Tizi-Ouzou n'a pas rouvert ses portes, et cela depuis 1994.

    En 2015, M. Jacques Legendre, ex-député de l’UMP, a demandé au ministre des Affaires étrangères et du développement international la nécessité de la réouverture de l'institut français de Tizi-Ouzou. Comme réponse du ministère : «L'ambassadeur de France en Algérie continue d'entretenir un dialogue régulier et ouvert avec les autorités algériennes sur ce dossier.» Fin de citation. L'air de dire qu'Alger ne veut pas d'une ouverture culturel à Tizi-Ouzou. Comme une lettre morte, aucune suite de depuis trois ans.

    Les deux projets financés par le PNUD et l'UE ont été bloqués par les autorités sans raison valable, notamment celui de Tigzirt pour Tizi-Ouzou et Ath-Maouche pour Bejaia. Cette décision arbitraire provoque la colère des élus et les citoyens de ces deux communes. Pour eux, rien ne peut justifier cette marginalisation.

    Ce n'est pas la première fois que le pouvoir d'Alger torpille ce genre d'initiatives. On se souvient qu'en 2010, la wilaya de Tizi-Ouzou a bénéficié du même programme des Nations unies pour le développement d'un projet environnemental qui a pour but la gestion des déchets ménagers. Et c'est Ouyahia qui a confirmé que cette entrave est voulue pour une raison de fierté : c'est-à-dire l'Algérie a les moyens de subvenir financièrement à ce genre de projets et elle n'a pas besoin d'aide. L'hôpital qui se moque de la charité.

    Il faut juste observer les régions où les constructeurs mondiaux de l'automobile ont posé pied pour comprendre stigmatisation programmée en défaveur de la Kabylie. Ce n'est pas que nous en voulons à ces régions. Grand bien leur fasse. Mais il y a une marginalisation manifeste de la Kabylie.

    Le français Renault est installé à Oran, l'allemand Wolkswagen à Relizane, le sud-coréen Hyundai pour Tiaret, et l'autre allemand Daimler est à Rouiba. Alors que Cevital, à Bejaia, patine dans un bourbier de décisions arbitraires. Depuis plus de quatre ans que ce groupe endure une mise en demeure qu'on ne peut expliquer ni dans les textes de lois et règlements qui régissent l'investissement et le commerce, et ni dans les faits qui lui ont été reprochés.

    Le dernier flagrant délit, la douane qui refuse d'appliquer une décision de justice en faveur de Cevital. Alors qu'en France, c’est avec les honneurs du président français, Emmanuel Macron que le président du groupe, Issad Rebrab, a procédé au lancement du projet fabrication d’équipements d’épuration de l’eau. Sous d’autres cieux, depuis les Ardennes qu'un message fort en enseignement est envoyé aux décideurs.

    La couardise du personnel politique est dévoilée au grand jour, et l'État algérien est acculé au pied du mur.

    Abordant, aussi, un autre sujet qui tient en haleine toute une région. Celui de la JSK, le club phare de la Kabylie. Cherif Mellal, le président du club, vient de provoquer un séisme dans les milieux sportifs du pays, il est devenu un exemple de révolte. Le football algérien est pris dans un engrenage lié à une maffia avec des ramifications tentaculaires et entretenues par des affairistes qui font la pluie et le beau temps dans cette discipline. Il a fallu qu'une enquête faite par la BBC, un média anglais, pour nous montrer que la faillite est générale. Elle a duré trois ans, de 2015 à 2018, elle a jeté le pavé dans la marre en mettant les responsables dans une situation embarrassante. Donc la réaction de Mellal est plus que légitime.

    Du jamais vu dans l'histoire du foot en Algérie, un président d'un club qui a tenu tête sans aucune concession aux dirigeants de la LFP et la FAF. Il est devenu la fierté de tous les amateurs de la balle ronde du pays. En même temps, l'image positive que les supporters de la JSK diffusent dans un fair-play exemplaire suivi de la présence des familles dans le stade est un signe d'un succès qui inquiète les antagonistes.

    La suspension que vient de recevoir Mellal est une aberrante décision, pour celui-ci est une occasion d'aller plus loin dans son combat. Il veut même saisir la FIFA. Les relations entre la JSK et le pouvoir sont empreintes de vieilles rancunes. 

    Rappelons-le, qu'en 1977, la finale de la coupe d'Algérie, JSK-NAHD, pour la première fois que la dictature de Boumediene venait de subir une réaction populaire. Des milliers de spectateurs scandaient des slogans hostiles au pouvoir. Et depuis, elle est devenue un symbole de lutte pour les libertés. Et l'ennemi à abattre pour le régime.

     Auteur

     Mahfoudh Messaoudene

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  • MECHTRAS : École primaire Lekadir Amar

    Le projet de la cantine scolaire relancé

    Le projet de la cantine scolaire au profit des élèves de l'école primaire Lekadir Amar, sise au chef-lieu de la commune de Mechtras, a été relancé récemment. Initialement, ce projet, financé par le fonds des collectivités locales, devait démarrer après la notification de la décision d'octroi de 16 millions de dinars pour réaliser cet équipement public. Mais des contraintes liées aux engagements de l'APC de la dernière mandature ont retardé la préparation du marché. Cette situation remonte à plus de deux ans. Ce n’est qu’après l’installation du nouvel exécutif que ce projet a été «déterré». Selon le chef de l'exécutif communal, l'étude pour la réalisation de cette cantine étant prête, de même que les cahiers des charges. L'avis l'appel d'offres a été lancé. Même s’il faut s’attendre à des réévaluations du projet, la finalisation des travaux dans les meilleurs délais s’impose, d'autant que les élèves continuent de prendre leurs repas dans une école limitrophe. Notons, par ailleurs, que la commune compte quatre groupes scolaires répartis entre le chef-lieu, sa périphérie et le grand village Aït Imghour. Toutes ces écoles ont bénéficié d'un programme de réhabilitation à travers des subventions accordées à cet effet.

    Merzouk Haddadi.

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  • Habitat Rural en Algérie | aide habitat et logement rural en Algérie Posté dans Logement public le 09/8/2018 par Rédaction Lkeria

    L'habitat rural ou le logement rural en Algérie: qui peut bénéficier de l’aide CNL pour l’habitat rural en Algérie ? Tout savoir sur le logement ou habitation rurale.

    L’aide de l’Etat au logement rural s´inscrit dans le cadre d’une nouvelle politique de développement rural, ayant comme principal objectif le développement des espaces ruraux et la fixation des populations locales. Cette aide de l’Etat est consentie à l’effet d’encourager les familles à réaliser en auto-construction, une habitation décente dans le milieu rural. Ainsi, la participation du bénéficiaire de l’aide à l’habitat rural, se traduit par la mobilisation d´un terrain qui doit relever de sa propriété, de sa participation à la réalisation ainsi que la finalisation des travaux à l´intérieur de l’habitation. Toutefois, l’octroi de l´aide de l’Etat est soumis à certaines conditions d´éligibilité. Qui peut bénéficier de l’aide à l´habitat rural ? Peut bénéficier de l’aide de l’Etat à l’habitat rural, toute personne physique qui réside ou exerce en milieu rural. Conditions d´éligibilité à l'aide pour l'habitat rural : Justifier d´un revenu du ménage compris entre une (01) fois et six (06) fois le salaire national minimum garanti (SNMG). Ne pas avoir déjà bénéficié de la cession d´un logement public (LSP, LPA, AADL ou rural) ou d´une Aide de l´Etat destinée au logement. Ne pas posséder en toute propriété une construction à usage d´habitation. Ne pas avoir déjà bénéficié de l´attribution d´un logement du patrimoine public locatif (logement social), sauf engagement préalable de restitution de ce logement. Ne pas être propriétaire d´un lot de terrain à bâtir sauf si celui-ci est destiné à recevoir le logement rural objet de l´aide de l’Etat sollicitée. Montant de l’aide à l’habitat rural L’aide de l´Etat à l´habitat rural est d´un montant de 700 000 DA.

    Comment obtenir l´Aide à l´habitat rural ?

    Pour obtenir l´Aide de l´Etat le postulant doit constituer un dossier comprenant : La demande de soutien du Fonds National du Logement (FONAL). Le document attestant que le postulant est adhérent aux programmes du PNDA ou qu´il exerce une activité en milieu rural, délivré par la Direction des Services Agricoles (le cas échéant). La déclaration sur l´honneur attestant que le postulant et, le cas échéant, son conjoint n´ont jamais bénéficié de la cession d´un logement du patrimoine immobilier public ou d´une Aide de l´Etat destinée au logement ou ne sont pas propriétaire d´un terrain à bâtir hormis celui destiné à recevoir le logement rural objet de cette aide. La déclaration sur l´honneur portant sur le niveau de revenu du ménage, accompagnée des pièces justificatives. Après le contrôle du fichier et examen du dossier par le Comité ad-hoc, le Wali établi une décision d´éligibilité. Souscription au cahier des charges Le postulant dépose auprès de l´Agence de la Caisse Nationale du Logement CNL de sa Wilaya un complément de dossier comportant : Une copie de la décision d´éligibilité à l´Aide signée par le Wali ou son représentant ; Un acte de naissance (n°12) et pour le postulant marié, une fiche familiale et un acte de naissance (n°12) de son conjoint ; Une photocopie de la carte nationale d´identité ; Une copie du permis de construire ; Deux enveloppes timbrées libellées à son adresse. Le postulant signe la souscription au cahier des charges et dispose d´un délai maximum de six (6) mois pour formaliser son dossier et débuter effectivement les travaux. Comment est perçue l´aide de l´Etat à l´Habitat Rural ? Le versement de l´Aide par la Caisse Nationale du Logement - CNL se fait en fonction de l´avancement des travaux, qui est constaté par un PV établi par les services de la Direction de wilaya du Logement (DLEP). La libération de l´Aide de l´Etat s´effectue comme suit : 20% de l´Aide à l´achèvement de la plate-forme. 40% de l´Aide à l´achèvement des gros œuvre. 40% de l´Aide à l´achèvement de tous les travaux. Le bénéficiaire de l´aide de l’Etat pour la construction d´un logement rural peut également prétendre à un crédit bancaire avec taux d´intérêt (1%) bonifié par l’Etat.

    Textes réglementaires de référence à l'habitat rural en Algérie

    Articles 77 de la Loi de finances de 2010 et l’art 109 de la LFC 2009

    Décret exécutif n° 10-87 du 10 mars 2010 fixant les niveaux et les modalités d´octroi de la bonification du taux d’intérêt des prêts accordés par les banques et les établissements financiers pour l´acquisition d´un logement collectif et la construction d´un logement rural par les bénéficiaires

    L´arrêté interministériel du 13 septembre 2008 L´arrêté interministériel du 09 avril 2002

    Comment obtenir l’aide à l’habitat rural ?  ( http://www.mhuv.gov.dz )

     Pour obtenir l’aide de l’Etat, le postulant doit constituer un dossier comprenant :

     ·         Une demande d’aide financière pour la construction d’un logement rural (imprimé CNL) ;

     Dans ce même imprimé, on trouve :

    o   Les renseignements afférents au postulant et son conjoint ;

    o   Déclaration de revenus ;

    o   Déclaration de non possession d’un bien immobilier et de non bénéfice d’une aide de l’Etat.

    ·         Un extrait de naissance n° 12 du postulant et de son (ses) conjoint (s) pour les personnes mariées ;

     ·         Une photocopie légalisée de la carte nationale d’identité ;

     ·         Tout document administratif justifiant le revenu (y compris ceux du conjoint) ;

     ·         Le document attestant la résidence ;

    ·         Le document justifiant l’exercice d’une activité en milieu rural ;

     ·         Le document justifiant la possession d’un terrain à bâtir ;

      Le dossier est déposé auprès de l’Assemblée populaire communale territorialement compétente.

        Comment est élaborée la liste des bénéficiaires ?

     ·         La liste des postulants retenus par l’APC est remise à la Direction du Logement de la wilaya, laquelle la soumet pour contrôle du fichier auprès des services du Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville ;

     

     ·         Après contrôle fichier, la liste définitive des bénéficiaires est établie par la Direction du Logement et validée par le Wali

    ·    Cette liste est transmise à l’agence locale de la CNL (Caisse Nationale du Logement) pour établissement des décisions d’octroi de l’aide ;

     ·         Le bénéficiaire d’une décision d’octroi de l’aide souscrit au cahier des charges de la CNL ;

     ·        Le bénéficiaire de l’aide frontale de l’Etat doit lancer les travaux de réalisation au plus tard soixante (60) jours après la notification de la décision d’octroi de l’aide.

       Comment est versée l’aide de l’Etat à l’habitat rural ?

     Le versement de l’aide par la CNL se fait en fonction de l’avancement des travaux, constatés par un procès-verbal établi par la Direction chargée du Logement (DL).

      La libération de l’aide de l’Etat s’effectue en deux tranches, comme suit :

       1ére tranche : 60 % de l’aide, libérée par la CNL sur présentation du permis de construire et servira à la réalisation des travaux de la plateforme et du gros œuvre ;

       2éme tranche : 40 % de l’aide, libérée après constat de l’achèvement des travaux de gros œuvre.

     Le bénéficiaire de l’aide frontale pour la construction d’un logement rural peut également bénéficier d’un crédit bancaire dont le taux d’intérêt est bonifié par le trésor public à raison de 1% à sa charge.

     

    Références juridiques

    ·         Disposition des articles 77 de la LF 2010 et l’article 109 de la LFC 2009;

    ·         Arrêté interministériel du 09 avril 2002 ;

     ·         Arrêté interministériel du 13 septembre 2008 ;

    ·    Décret exécutif n° 10-87 du 10 mars 2010 fixant les niveaux et les modalités d’octroi de la bonification du taux d.intérêt des prêts accordés par les banques et les établissements financiers pour l’acquisition d’un logement collectif et la construction d’un logement rural par les bénéficiaires ;

    ·      Décret exécutif n° 10-235 du 05 octobre 2010 fixant les niveaux de l’aide frontale octroyée par l’Etat pour l’accession à la propriété d’un logement collectif ou pour la construction d’un logement rural, les niveaux de revenu des postulants à ces logements ainsi que les modalités d’octroi de cette aide.

     

    ·     Arrêté du 19 juin 2013, fixant les modalités d’accès à l’aide frontale octroyée par l’Etat pour la réalisation d’un logement rural, modifié et complété par l’arrêté   du 18 juin 2014.

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  • Dérive sur l'ENTV !

     
     
    Avec la dérive de la sélection nationale de football de Madjer qui coulait, jeudi dernier, à Lisbonne face au Portugal, ça n'a pas moins dérivé non plus sur l'ENTV, l'unique chaîne de télé accessible en Algérie en clair qui retransmettait le match. Le commentateur, connu sous le pseudonyme de Samy Nouredine, qui commentait la rencontre ce soir-là, a commis un grave dérapage à l'égard du joueur Boukhanchouche et des habitants de Merouana. «Boukhenchouch, le fils de Merouana, joue au Portugal face à Christiano Ronaldo. Le destin porte parfois de bien curieuses choses», a-t-il lâché en direct devant des millions de téléspectateurs. Ces propos n'ont d'ailleurs pas tardé à déclencher une large vague d’indignation et de condamnation sur les réseaux sociaux pendant que le concerné et l’unique, à défaut de présenter des excuses, se murent, pour l'heure du moins, dans un silence qui ne les honore nullement.
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    Des couffins et des maires ! 

    On en parle chaque année. En vain. Dès que l’on évoque le couffin de Ramadhan, on pense inévitablement aux profits qui se réalisent sur le dos de la misère locale. Des sommes pas colossales mais tout de même très importantes sont réservées chaque année au Ramadhan et à ceux qui, le ventre creux, ne peuvent pas s’acquitter de l’incontournable devoir religieux. 
    On se demande pourquoi c’est durant le mois de carême seulement que l’on doit le plus manger et pourquoi c’est juste durant ce mois-là que les mairies s’inquiètent de la précarité qui sévit autour d’elles. Toutes les personnes inscrites sur la liste des prétendants légitimes au couffin sont censées avoir les mêmes besoins. Il faut croire que non pourtant, puisque ceux qui tendent la main aux abords des marchés ne font pas des demandes similaires.
     Question incontournable si l’on veut mieux comprendre vers quoi tend la distribution d’un panier à des files interminables d’individus socialement fragiles ! Pourquoi ne pas plutôt remettre un chèque ? Cela ne mobiliserait pas plus d’employés communaux que pour une quelconque autre opération et surtout, chose extrêmement importante, cela laisse une liberté à chacun de créer son propre menu. Pourquoi privilégier le couffin ? Que contient-il de tellement indispensable au bien-être des familles ? Pourquoi ne pas lui préférer des moyens plus discrets, moins humiliants et surtout plus respectueux  de  la personne humaine ? 
    Beaucoup de chefs de familles pourtant nécessiteuses ne vont pas chercher ledit couffin. Par pudeur ! Et l’amour-propre qui y pense ? Certainement pas ceux qui profitent de toute opération du genre pour s’asseoir sur leurs engagements administratifs. Chaque année, ces familles, qui attendent un peu plus des élus de leur commune, se plaignent du contenu de leur panier mais aussi des dates de péremption douteuses des produits qui leur sont distribués. Il y a aussi des pères ou des mères de famille qui en sont privés parce qu’ils n’ont pas su se faire connaître à temps. Et il y a parmi les agents municipaux ceux qui privilégient leurs proches, même si ces derniers n’en sont pas réduits à vivre de la charité des autres.     
    M. B

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    Omar Cheballah
     4 mars · 
     

    Bonjour à tous, donc comme IZURAN vous a promis pendant la compagne électorale, la transparence dans son long parcours,je tiens à vous informer de ce qu'on a pu arracher pour la première moitié de l'année en cours comme projets et opérations.

    L’image contient peut-être : texte
     

     
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