• Par DDK | 29/01/17

    Poursuivi par Nordine Aït Hamouda pour diffamation

    Le maire d’Iferhounène condamné à 6 mois de prison ferme


     
     

    Le président de l’APC d’Iferhounène vient d’être condamné à 6 mois de prison ferme pour diffamation à l’encontre de l’ex-député RCD et vice-président de l’APN, M. Nordine Aït Hamouda, et atteinte à un symbole de la révolution en l’occurrence le colonel Amirouche.

    Cette condamnation fait suite à un dépôt de plainte effectué par M. Aït Hamouda pour diffamation, suite à la diffusion par le P/APC d’Iferhounène sur son compte facebook d’une vidéo représentant le fils du colonel Amirouche et véhiculant des images du valeureux colonel.

    Nordine Aït Hamouda déclare au sujet de cette affaire qu’elle «relève désormais des compétences du procureur de la République» et qu’en ce qui le concerne, il n’est que «partie civile».

                                                                                                                                        C. A.

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  • Par DDK | 21 dec 2016

    TIZI-OUZOU:Protection de l’environnement

    “Libérez les trottoirs !”

     

    Dans la perspective d’atténuer l’image hideuse qu’offre l’environnement au niveau de la wilaya, un arrêté de wilaya a été signé, sommant les commerçants de ne plus exposer leurs marchandises sur les trottoirs.

    Le nouvel arrêté de wilaya daté du 8 du mois en cours porte en effet sur l’interdiction d’exposition et de commercialisation de produits de tout genre sur les trottoirs et la voie publique. Ce nouvel arrêté signé par le wali Mohamed Bouderbali, stipule par ailleurs qu’en ce qui concerne les ventes de matériaux de constructions, ces dernières sont soumises à une autorisation au préalable délivrée par l’administration. L’établissement de celle-ci doit prendre en considération les conditions relatives à la protection de l’environnement et de la santé publique. En outre, il est à signaler que les entreprises chargées de la réalisation des projets situés aux abords des routes et à l’intérieur des zones urbaines sont appelés à établir des clôtures en béton ou en grillage au tour de leurs ateliers, en vue de laisser le passage aux piétons. Ils sont tenus également de mettre des plaques d’indication à l’extérieur de leurs chantiers pour prévenir les citoyens. Aussi, à signaler qu’«une commission de la protection de l’environnement au niveau de la wilaya a été créée à cet effet le début du mois de décembre en cours. Elle est constituée d’éléments de plusieurs directions, telles que l’environnement bien entendu, la direction du commerce, la direction des travaux publics, la direction de l’urbanisme et de l’architecture, le P/APC de Tizi-Ouzou, le chef de la Sûreté de wilaya et le chef du groupement de la gendarmerie. Cette commission mixte prendra en charge la protection de l’environnement et veillera à l’application de ce décret».

    Rachid A.

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  • Les chemins fermés ou rétrécis de Mechtras (suite)

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    De l'arabisation des amazighs à « l’algérianisation » des kabyles, la nouvelle approche anti-kabyle

    15/10/2016 - 21:24

    CONTRIBUTION (SIWEL) — Dans ce texte, signé par la rédaction de Siwel, on revient sur l’occultation de l'identité kabyle dans les médias algériens ou dans des sorties médiatiques où leurs auteurs expliquent que les kabyles sont des algériens, voir de très bons algériens mais ne sont par contre pas des kabyles. On passe ainsi de l'arabisation des amazighs à « l’algérianisation » des kabyles.


    De l'arabisation des amazighs à  « l’algérianisation » des kabyles, la nouvelle approche anti-kabyle
    Quel est le point commun entre Amine Zaoui et le ministre algérien de la religion ? Pas grand-chose à première vue et pourtant, ils sont tous les deux d’accord sur au moins deux choses : 
    - La Kabylie est une référence en Algérie (en matière de culture pour l’un et de religion pour l’autre) 
    - Les Kabyles n’existent pas, il n’y a que des algériens. 

    Un tandem pour le moins inattendu, à qui on peut ajouter la presse algérienne. 

    Amine Zaoui, l’écrivain oranais : 

    Dans un entretien accordé au site depechedekabylie.com, Amine Zaoui tout en reconnaissant que la Kabylie est culturellement bien avancée par rapport aux régions algériennes et qu’elle doit être une référence pour les peuples d’Afrique du Nord, il ne cesse de répéter, dans chaque phrase, que la Kabylie serait algérienne et que les Kabyles n’existent pas en tant que kabyles, mais uniquement en tant qu’algériens. 
    Quelques expressions d’Amine Zaoui dans son court entretien : « Cette belle région d’Algérie », « Mes meilleurs lecteurs sont de cette région », « Le bon lecteur algérien est en Kabylie », « Les citoyens de la Kabylie », « Merci à mes lecteurs de Kabylie ». 
    Cela frise la caricature. Ça aurait été tellement plus naturel de parler de « lecteurs kabyles » mais l’idéologie a pris le dessus. Pour Amine Zaoui, et c’est flagrant, il n’y a pas d’identité kabyle. Pour lui, les Kabyles ne devraient plus s’identifier comme des kabyles, ce qu’ils font depuis des siècles, mais comme des « algériens de Kabylie » et la Kabylie ne serait, bien entendu, qu’une zone géographique comme il y en aurait dans tous les pays du monde. 

    Mohammed Aissa, Ministre algérien de la religion : 

    Dans un long entretien accordé au même journal, celui qui a envoyé Slimane Bouhafs en prison pour « délit de chrétienté », qui envoie des imams salafistes en Kabylie et qui y fait pousser des mosquées comme des champignons, parle de la Kabylie comme étant une référence en matière de pratique religieuse. Ce qu’il résume par cette image : « à supposer que l’Algérie serait une grande mosquée, son minaret serait alors sur les monts du Djurdjura ». C’est donc là le projet religieux de l’Algérie à destination de la seule région laïque de toute l’Afrique du Nord. 
    Dans ce long entretien, ce ministre algérien n’a à aucun moment parlé de « Kabyles » mais que de « algériens » de Kabylie, à 23 reprises. Il a réussi l’exploit de citer la Kabylie 11 fois sans avoir à parler de Kabyles, mais uniquement d’algériens. 

    À signaler, tout de même, que le ministre algérien de la religion, qui ne cesse d’exprimer son "amour" pour la Kabylie, a expliqué le fait que Tizi-Ouzou soit la wilaya qui contient le plus grand nombre de mosquées par le fait que la Kabylie soit « tellement peuplée ». La Kabylie est donc assez peuplée pour être quadrillée de mosquées, mais pas assez peuplée pour avoir des lieux de culture, de sport et de loisirs. C’est maintenant clair, le ridicule ne tue pas. 

    La presse algérienne, Madjid Boutemeur et At Boumessaoud : 

    Madjid Boutemeur, le génie franco-kabyle, était en lice pour le prix Nobel de Physique de 2016. Dans les nombreux articles qui lui ont été consacrés dans la presse algérienne, à aucun moment, on n’a rappelé son identité kabyle. Il y a même un site, dont le zèle anti-kabyle est connu de tous, qui a tenu à préciser dans chaque titre des 4 articles qu’il a consacré au physicien kabyle que ce dernier est algérien et non kabyle. Comment oser occulter l’identité kabyle d’un homme de renommée internationale et qui a adressé un message à Ferhat Mehenni, le Président de l’Anavad, pour souhaiter un « bon vent à la renaissance de la Nation Kabyle » ? 

    Le village kabyle At Boumessaoud, le village de Cherif Kheddam, a été désigné, lors d'un concours, comme étant le village le plus propre de Tizi-Ouzou. Cela a fait le tour des journaux algériens qui, pour la plupart, ont délibérément préféré parler de la wilaya de Tizi-Ouzou sans préciser que cela se passait en Kabylie. Néanmoins, le plus pathétique est sans doute ce passage d’un article de l’agence de presse officielle de l’Algérie qui présente Chérif Kheddam comme « un des monuments de la chanson algérienne d'expression Amazighe ». Cherif Kheddam serait tout sauf kabyle. 

    En Algérie, quand la presse, les religieux et des intellectuels se mettent d’accord, c’est donc pour faire de la Kabylie une entité plus algérienne que l’Algérie et pour dénier à l’identité kabyle jusqu’à son existence. 

    La rédaction 
    SIWEL 152126 OCT 16 
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  • Par DDK /  13 oct 2016

    Mechtras Couscous traditionnel à volonté

    Aït Ali Aïssa fête l’Achoura

     

    Le comité de village d’Aït Ali Aïssa dans la commune de Mechtras, au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, a organisé, hier, une grande waâda pour célébrer l’Achoura.

    Les visiteurs et les pèlerins étaient nombreux. Le président dudit comité indiquera à ce sujet : «L’Achoura est fêtée dans notre village depuis la nuit des temps. Tous les comités de villages qui se sont succédé ont respecté cette tradition et c’est à notre tour en tant que nouveau comité de poursuivre pour la préservation de nos us et coutumes. L’objectif n’est autre que de réunir tous nos villageois autour d’un même repas et consolider ainsi les liens fraternels qui nous lient. Aujourd’hui, comme vous pouvez le constater, tout le monde est content. C’est l’occasion de se rencontrer, de discuter et de se réconcilier. C’est très conviviale et tout le monde a eu droit à un couscous traditionnel». Au sujet des dons et des cotisations, le président précisera : «Grace aux dons et aux cotisations de nos villageois, nous avons pu construire cet immeuble en R+2. C’est ici qu’on tient nos fêtes et nos activités. Grace aussi aux dons des concitoyens, nous offrons un déjeuner à tous les présents. L’argent issu des dons et des cotisations est destiné aussi à prendre en charge certains travaux dans notre village et au soutien des familles démunies. Inchaallah, nous serons au rendez-vous l’année prochaine pour une fête plus grandiose». Signalons aussi qu’au village voisin d’Ihesnaouen, une fête semblable a été organisée au grand bonheur de la population locale. Il faut signaler que le village d’Aït Ali Aïssa a été envahi, hier, par des centaines de visiteurs. La joie était visible sur tous les visages. En somme, une cérémonie bien sympathique et bien réussie.

    Hoc

     

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  • DDK du 10/10/16

    Bessadi Hakim, maire RCD d’Akbil

    «Accueillir le fils d’Amirouche est un honneur»

    Des rumeurs circulent quant à de probables sanctions à votre encontre par votre parti RCD pour avoir invité Nordine Aït Hamouda le 18 août passé. Qu’en est-il au juste ?

    La décision de ma sanction ou de mon exclusion relève de ma structure organique et des instances de mon parti. En ce qui me concerne, je reste attaché aux valeurs pour lesquelles j’ai toujours milité. Quant à M. Nordine Aït Hamouda, il reste une personnalité respectable de la région et il a toujours été d’un grand apport pour notre commune. À chaque fois que nous l’avons sollicité, il a affiché sa disponibilité à nous prêter aide et assistance. Accueillir le fils du valeureux colonel Amirouche en une date historique, telle que la commémoration du Congrès de la Soummam, est un honneur pour nous et notre commune.

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  • Eclairage public à Ait Imghour.

    Eclairage public à Ait Imghour.

     

    Eclairage public à Ait Imghour.

    Eclairage public à Ait Imghour.

     

    Eclairage public à Ait Imghour.

     

    Si tous les ancrages des poteaux sont similaires, les services techniques de l'APC sont appelés à ouvrir une enquête pour dégager leur responsabilité. Il est souhaitable d'informer les citoyens de ne pas s'adosser à ces poteaux.

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  • Par DDK | 20 -08-2016

    DDA BELKACEM U MECHRASS, UN CONDAMNÉ À MORT, RACONTE LA GUERRE D’ALGÉRIE

    L’attaque contre la caserne sous les youyous…

     

    Dda Belkacem de Mechtras, au sud de Tizi-Ouzou, est un ancien condamné à mort par l’armée coloniale pour «atteinte à la sûreté de l’État et participation à des actes terroristes.»

    Le destin a voulu autrement, puisque M. Cheballah a bien vecu l’indépendance du pays. Aujourd’hui, âgé de près de 90 ans, malgré la maladie et le poids des années, il fait un retour très lucide sur la guerre d’Algérie. Avec lui, le dialogue est facile. L’écouter raconter la guerre d’Algérie sans discontinuer, avec des détails, des révélations et des témoignages poignants, était captivant. Dda Belkacem déclare d’emblée sans cligner des yeux : «Au déclenchement de la guerre, j’étais en congé ici au pays. La situation était difficile et très dure. J’ai dû retourner en France après mes vacances pour reprendre mon travail à l’usine de voiture SIMCA. Mais la situation devenait complexe là-bas. L’Algérien était très mal vu. Le racisme et la répression étaient au menu quotidiennement. Deux ans après, j’ai pris la décision de rentrer au pays pour participer à la libération du pays. L’injustice, la férocité de l’occupant, la pauvreté et la famine faisaient souffrir le peuple. En avril 56, dès mon arrivée, j’ai pris attache avec le moudjahid El Hadjen Ali. Je savais que son frère était monté au maquis mais, il m’avait dit qu’il était à Alger, précaution oblige. De fil en aiguille, on a réussi à former un groupe de Moussebline à travers la région de Mechtras.

    Quatre attentats à Boghni pour commencer

    «Notre groupe de Moussebline, en plus de couper les poteaux électriques et les routes, a organisé quatre attentats à Boghni contre les éléments de l’armée coloniale et les traîtres. Le garde champêtre de Boghni a été grièvement blessé par l’un des nôtres, chargé de le liquider. L’attentat contre le docteur Mikel était aussi l’œuvre de notre groupe. Il y a aussi l’assassinat d’un autre traître, mais hélas il y avait erreur car celui chargé d’exécuter la sentence s’est trompé de cible en s’attaquant à son frère. Dans cet attentat, c’est notre Moussebel qui a été tué car son arme était défaillante et le traître avait un pistolet que lui avait offert la France. Il a vidé son chargeur sur notre chahid», racontera-t-il. Notre interlocuteur prend une gorgée de café et semble remonter le temps pour se remémorer les tragiques événements de 58, où il s’est fait arrêter à Alger. «En 1958, je ne me souviens plus des dates exactes, deux de nos jeunes furent convoqués pour aller faire leur service national sous les couleurs de l’armée Française. Les deux jeunes ne savaient quoi faire. Ils sont venus nous consulter. À mon tour, j’ai informé le chef de secteur qui a accepté de les engager dans les rangs de l’ALN mais à condition de faire leur preuve, en organisant des attentats à la grenade au niveau de la capitale Alger. Il m’a remis les deux grenades et indiqué les lieux où doivent être jetés les grenades à Alger. Les deux jeunes étaient d’accord et ont pris la direction d’Alger. Un mois plus tard, aucun attentat à la grenade n’a eu lieu. Le chef m’a contacté alors pour récupérer les grenades. Je suis descendu sur Alger à mon tour à la recherche des deux jeunes. J’ai appris que l’un d’entre eux s’est déjà engagé avec l’armée coloniale et le second était toujours à Alger, j’ai pu le retrouver grâce à des connaissances», dira-t-il et de préciser : «En me voyant, le jeune a promis de jeter la grenade le lendemain au lieu convenu. En effet, le lendemain, l’attentat a bien eu lieu à Belcourt comme prévu et malheureusement le jeune a été tué».

    Son arrestation

    Pour retourner à Mechtras, ce n’était pas facile car j’étais déjà recherché. J’ai dû me cacher et passer trois nuits dans une carcasse de voiture abandonnée. Mais à la 3ème nuit vers 23 heures, les soldats français m’ont encerclé et capturé. J’ai était emprisonné à la corniche d’Alger où j’ai subi les pires tortures pendant 29 jours. On m’a ensuite transféré à la prison d’Aïn Ouessara. Vers la fin de 1959, avec un groupe de six amis combattants, nous avons creusé un tunnel sous la prison et on a pris la fuite. J’ai pris le commandement du groupe. Pendant la nuit, on courait et durant la journée on dormait pendant trois journées sans manger et sans boire. Nous avons ensuite rencontré une famille qui nous a orientés vers les maquis de Berouaghia. Une fois avec les Moudjahidine, on m’a chargé d’être le commissaire politique à Djebel Bougoudel, dans la wilaya de Médéa. Au chef, j’ai dit comment me nommer commissaire politique alors que vous ne me connaissez pas ? Il a rétorqué : «Djerdjer yech’hed alikoum». Lors de l’une de nos actes révolutionnaires, j’étais blessé au ventre (Il garde encore la cicatrice). Je me suis fait encore prendre par l’armée coloniale et ils m’ont jeté à la prison militaire de Sour El-Ghozlane. Une fois rétabli, on m’a transféré une nouvelle fois à la prison de Médéa. Le tribunal militaire m’a ensuite condamné à mort. Je n’ai quitté cette prison qu’à l’indépendance du pays. En sortant de prison et en arrivant à Mechtras, tout le monde était venu m’accueillir. Il y avait aussi tous les enfants mais mon petit Mohamed n’y était pas. Je l’ai beau cherché, mais je ne l’ai vu nul part. J’ai demandé à ma femme où est il passé ? Elle m’a appris qu’il était mort en 1959, il avait juste 10 ans. Je me suis alors rappelé qu’en prison, j’avais rêvé de lui à deux reprises alors que j’essayais de le retenir, lui il s’envolait. J’en ai souffert comme on ne peut le décrire, j’éprouve de la peine encore aujourd’hui». Dda Belkacem n’a pu retenir ses larmes.

    45 hommes tués en une semaine en 1957 à Mechtras

    Notre interlocuteur avait besoin de souffler pour reprendre ses esprits. Un verre d’eau, une gorgée de café et il repart dans son passé de guerrier. «En 1957, je ne me souviens plus du mois, l’armée coloniale a abattu et fusillé 45 Mechtrassiens en une semaine, dont 28 en une seule journée. On parlait même de la capture d’un Mechtrassien qui est passé aux aveux. L’armée coloniale a, du coup, encerclé le tout Mechtras. Tous les hommes en âge de porter les armes furent arrêtés et emprisonnés à l’actuel CFPA qui était une caserne française. Après des tortures, 45 Mechtrassiens sont condamnés à mort. Cette fois, les soldats de l’occupation n’ont pas réussi à me prendre. Je me suis terré dans une vieille habitation en ruine avec un ami. Ils sont bien arrivés dans cette vieille bâtisse, ils ont commencé à chercher et avec mon ami qui a déjà mis le doigt dans la goupille de sa grenade et moi le doigt sur la gâchette, les recherches se sont arrêtées subitement suite à un coup de sifflet, tous les soldats ont regagné leurs postes. C’est comme ça que nous avons eu la vie sauve», ajoutera-t-il encore. Et de continuer : «Durant la même semaine, 45 hommes ont été tués et 28 en une seule journée. Les fusillades collectives se poursuivaient. C’était atroce et apocalyptique. Tout Mechtras et toute la région étaient endeuillés. Le moral du peuple était au plus bas. Il fallait faire quelque chose les jours suivant pour montrer que la guerre continue et surtout remonter le moral de la population.

    Tirs nourris sur la caserne et youyous en pleine nuit

    Avec le capitaine Si Aïssa et 35 autres Moudjahidine, nous avons, de nuit, organisé l’attaque de la caserne de Mechtras. La caserne encerclée et feu à volonté ! Les soldats étaient pris comme des lapins. Toute la nuit, la caserne a été arrosée de balles et d’obus sous les cris d’Allah Akbar et les youyous des femmes. Nous n’avons, bien sûr, aucun bilan car tout était soigneusement caché par l’armée coloniale. Aucune information n’a filtré sur le bilan de l’opération. Ce qui mérite d’être signalé par contre, ce sont les youyous des Mechtrassiennes lorsqu’elles ont compris que c’est l’ALN qui était en opération. Une opération qui a redonné courage et espoir à la population». Pour revenir à ces journées de geôles et du couloir de la mort, Dda Belkacem se rappelle : «Notre chef nous disait que lorsque vous entendrez la clé pénétrer dans la serrure de votre cellule, sachez que la sentence allait être exécutée. Il faut être courageux et affronter la guillotine en criant Allah akbar, tahya el Djazaïr, ana n’mout oua tahya bladi, ech hed ya barberous». Aux jeunes d’aujourd’hui, Dda Belkacem dira : «Les jeunes ne sont pas entièrement fautifs. Ils doivent se réveiller car la France a mis d’autres mécanismes et de nouvelles formes de colonisation, à savoir le système de la double nationalité et des papiers. À ce rythme, la France reprendra les commandes en Algérie dans quelques décennies. Il faut être intelligent pour déjouer ce complot. Nous n’avons pas le droit de brader ce pays pour lequel des millions d’hommes de grandes valeurs se sont sacrifiés. Vive l’Algérie !

    Témoignage recueilli par Hocine Taib.

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  • En live de ait ali aissa suite au volontariat entamé la semaine passé nchallah chaque vendredi aka

     
    Photo de Mhd Ben.
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  • Adonis : "Sur le plan intellectuel, l’islam n’a plus rien à dire"

      Adonis.

    L’écrivain, poète et essayiste syrien Adonis s’est livré dans un ouvrage d’entretien à une analyse pertinente et sans concession sur l’islam et son emprise autoritaire. Ce livre d'entretien avec Houria Abdelouahed, "Violence et islam" est paru chez Stock.

     

    Renversant. L’analyse que propose le poète syrien sur la violence en islam est des plus percutantes. Rien ne trouve grâce aux yeux d’Adonis, ni les gouvernements qui se réclament arabo-musulmans, ni d’ailleurs le "printemps arabe". Adonis observe dans ce livre d’entretien que la violence est intrinsèque à la naissance de l'islam. "Il est né en tant que pouvoir, analyse-t-il. Et cette violence a accompagné le fondement du premier califat".

    L’intellectuel n’y va pas de main morte pour dénoncer les carcans de la religion. Le propos est au vitriol et l’argumentaire bien élaboré.

    Extrait de ses réponses.

    Révolution arabe. «Une révolution est censée refléter le niveau des révolutionnaires… Ce qui s’est passé au nom de la révolution dans les pays arabes prouve que la grande majorité de la société arabe est dominée par l’ignorance, l’analphabétisme et l’obscurantisme religieux. Une révolution qui bascule dans l’obscurantisme n’a rien d’une véritable révolution».

    L’islam tribu. "Pour ce qui est de l’histoire, les Arabes n’arrivent pas à penser objectivement le premier état dit arabo-musulman qui a été fondé sur le pouvoir et l’appartenance à la tribu. Qui dit tribu, dit absence de l’idée de pluralité. Quraysh, la tribu de Mahomet qui a exercé, après le décès de ce dernier, le califat, est une famille qui a fondé un Etat. Depuis Saqîfa (Lieu se trouvant au nord-ouest de la mosquée de Médiene où se réunirent les musulmans après le décès de Mohamet, afin de choisir le nouveau chef de la communauté musulmane, NDLR)… Le pouvoir est devenu une propriété de la tribu. Depuis, l’histoire est liée au pouvoir de la tribu".

    Daech. "Je vois en Daech la fin de l’islam. C’est un prolongement certes. Mais c’est également la fin. Actuellement, sur le plan intellectuel, l’islam n’a rien à dire. Ni élan, ni vision pour changer le monde, ni pensée, ni art, ni science. Cette répétition est le signe même de la fin".

    Régression. "La régression est générale. Et ceux qui essaient de trouver au sein de l’islam un autre islam n’y parviendront jamais. L’islam régnant ne reconnaît pas ce qui est en contradiction avec lui (...) L’islam refuse et bannit ce qui est en contradiction avec ses thèses ; ceci témoigne d’une grande intolérance. Il ne reconnaît pas l’égalité entre les individus ou les êtres humains."

    Le fiqh. "Le fiqh a anéanti les droits de l’individu par le recours à l’idée du licite et de l’illicite, délimitant l’idée même de liberté et traçant les conditions pour la connaissance. (…) La vie en elle-même est réduite à un monde de prohibition et d’interdits. Or on ne peut pas se libérer dans le monde arabe que si nous rompons avec le fiqh. Ce dernier a créé au sein de l’islam une vision extrêmement étroite et pauvre, liée historiquement à l’exercice du pouvoir. Le fiqh n’était ni une libération ni une exploration d’horizons philosophiques et scientifiques."

    Féminité. "La féminité est devenue un objet de licite et de l’illicite, à savoir un objet codifié. C’est le sommet de la déformation et de la négation du féminin, de la femme et du désir. La religion a déformé le désir. Elle a déformé la sexualité et l’amour. Je peux même dire qu’elle a annulé l’amour". Plus loin Adonis ajoute : "Quand nous disons : «la femme en islam», la pensée va automatiquement à son organe sexuel. La femme est un sexe. L’islam a tué la femme. Il n’y a plus de femme, seulement un sexe ou un fantôme qui s’appelle «la femme». Il en a fait un instrument pour le désir et le plaisir de l’homme."

    Les Arabes. "Daech extermine chiites, yazidites, sunnites… C’est une histoire de boue. Je n’ai pas envie de parler de ce que l’on appelle l’histoire arabe. Je n’arrive plus à parler des Arabes excepté dans le domaine de la poésie. Les Arabes n’ont pas réussi à créer un Etat ou à instaurer une citoyenneté."

    Après ce réquisitoire, le poète syrien en appelle à une nouvelle lecture du Coran, à reconsidérer la question des interdits notamment à la lumière moderne. En conclusion, Adonis estime que "la conception qui règne actuellement requiert une nouvelle lecture de l’islam et des cultures des peuples qui ont vécu sous l’égide du pouvoir islamique".

    Ce livre entretien apporte un témoignage rare, courageux et lumineux sur le monde dit arabo-musulman. Considéré comme l’un des plus illustres poètes vivants en langue arabe, Adonis veut sans nul doute que son analyse soit cathartique et ouvre la voie pour qu’enfin la société dite musulmane s’affranchisse de la camisole religieuse. A lire absolument.

    Kassia G.-A.

    "Adonis Violence et Islam, entretiens d’Adonis avec Houria Abdelouaheb", aux éditions Le Seuil.

     

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  • L’Etoile nord-africaine et le MAK : deux mouvements, un terreau militant !

    L’Etoile nord-africaine et le MAK : deux mouvements, un terreau militant !

    L’Étoile Nord-Africaine (ENA) a été créée par le PCF à Paris, en mars 1926.

     

    Au Congrès de La Ligue contre l’oppression coloniale à Bruxelles (10-15 février 1927), son secrétaire général, Messali Hadj prononce un discours qui est l’acte fondateur du nationalisme algérien. L’Étoile qui comprend environ 4 000 militants, surtout des travailleurs kabyles syndiqués à la CGTU, diffuse l’Ikdam en Algérie. À cette date, la revue coloniale L’Afrique française considère l’Étoile comme une organisation communiste manipulant l’islam.

    L’Étoile vit et combat

    En désaccord avec le discours de Bruxelles, le PCF supprime le poste de permanent de Messali et celui de secrétaire général de l’Étoile, mais sans l’exclure du Parti communiste. Après une période difficile, Messali soutenu par le Comité directeur redresse l’Étoile. Elle mène campagne contre les Fêtes du Centenaire, le Congrès Eucharistique international de Carthage, l’encadrement des Algériens par les services de police de la rue Lecomte, la construction d’une mosquée officielle à Paris et l’Hôpital franco-musulman de Bobigny. Messali s’emploie à structurer l’Étoile sur le modèle communiste et il s’inspire du " Que faire ?" de Lénine (1) pour lancer un journal d’information, de propagande et d’organisation, analogue à l’Iskra. (2) Malgré les difficultés, El Ouma parait en octobre 1930.(3) Largement diffusé, de façon militante, dans les cafés, hôtels et les usines de la région parisienne, il est aussi expédié à Tlemcen, Oran, Alger et Sidi-Bel-Abbès. El Ouma fournit des informations sur l’Algérie, stigmatise le colonialisme, reproduit les analyses anti-impérialistes des partis ouvriers et réclame ouvertement l’indépendance. Elle dénonce la pacification du Maroc et le Dahir berbère. (4) Il n’est pas indifférent que «le berbérisme» soit combattu par les nationalistes marocains et par l’Étoile, où la majorité des cadres étaient des Kabyles. La lutte contre le Dahir berbère a constitué un facteur important dans la remontée de l’Étoile, car le PCF et le parti socialiste soutenaient la politique musulmane de la France qui voulait promouvoir dans les écoles l’enseignement du français au lieu de l’arabe. (5)

    À son troisième numéro, El Ouma devient un cadre organisateur en regroupant les sympathisants dans des cercles, les Amis d’El Ouma chargés de soutenir financièrement le journal et d’assurer sa diffusion. Structure militante qui allège les tâches de la direction, fournit des revenus stables et permet d’échapper aux perquisitions et aux saisies. Le 28 mai 1933, l’Assemblée générale historique de l’Étoile adopte un programme en deux parties mais étroitement liées : les revendications immédiates (le programme démocratique) et les objectifs politiques (la Constituante et le Parlement algérien, l’abrogation du colonialisme, l’indépendance et l’unité des trois pays d’Afrique du Nord). L’Assemblée adopte de nouveaux statuts avec la suppression de la double appartenance communiste et étoiliste. Elle élit un comité central de 30 membres et un Bureau Directeur de cinq membres : Messali comme président et directeur de El Ouma, Amar Imache, secrétaire général et rédacteur en chef du journal, Radjef Belkacem, trésorier, Si Djilani et Banoune Akli.

    La fièvre de Février 1934

    L’année démarre avec un scandale financier : l’affaire Stavisky. Le 6 février, les ligues d’extrême droite et l’Union nationale des combattants décident de manifester devant la Chambre, le jour de l’investiture du radical Édouard Daladier. Place de la Concorde, elles se heurtent aux forces de l’ordre qui tirent : 15 morts, 900 blessés. Édouard Daladier, pourtant investi, préfère démissionner. Interprétant l’émeute comme un coup d’état fasciste, partis ouvriers et syndicats appellent à la grève générale, le 12 février. Mandaté par le Comité directeur pour suivre les évènements, Messali participe à la manifestation et il décrit, avec précision et chaleur, la rencontre des cortèges des partis communiste et socialiste et ceux de la CGT et CGTU ainsi que leur fusion aux cris de «Unité ! Unité !» et chants en commun de la Carmagnole et de l’Internationale. Comprenant l’importance de cette journée, il estime que : «notre place se trouvait aux côtés du peuple français et du socialisme démocratique. Certes, le socialisme français était loin de nos revendications nationales, à savoir l’indépendance de l’Afrique du Nord et de son unité, mais malgré cela, nous avons préféré être près du prolétariat, dans le combat pour les libertés démocratiques, le travail, le pain et la dignité.» (6) Le Comité directeur qui partage cette analyse est mobilisé en permanence jusqu’en avril pour tenir des réunions de formation de cadres à Paris et dans la banlieue parisienne. Pour déployer l’Étoile, il crée deux postes de permanents, l’un pour Messali, l’autre pour Imache.

    En juillet, pour éviter que la dissolution de l’organisation, prise par le Tribunal de la Seine, ne devienne effective, il modifie le sigle de l’organisation : l’Étoile devient la Glorieuse Étoile Nord-Africaine (GENA). Le siège social, le programme, les statuts et la direction restent inchangés. La discussion sur l’orientation de la GENA en direction des partis ouvriers, des intellectuels et des organisations démocratiques est débattue au Comité directeur, puis en Assemblée générale. Un large accord intervient sur les propositions faites par Messali, élu membre du présidium du Comité Amsterdam-Pleyel, officiellement baptisé Mouvement de lutte contre la guerre et le fascisme. À partir de mai, la liaison de la GENA avec Ferrat, membre du Bureau politique du PCF et responsable de la section coloniale du comité central devient plus étroite. Elle l’est davantage avec la gauche socialiste et révolutionnaire, jusqu’à l’adhésion de l’Étoile au Front populaire.

    Le témoignage de Daniel Guérin

    Membre de la gauche socialiste, il relate ainsi l’action de Messali et de l’Étoile contre le fascisme : «…Je fais la connaissance de Messali à l’occasion de l’émeute fasciste du 6 février 1934, au siège de la fédération socialiste de la Seine, rue Feydeau, dont les secrétaires sont mes amis : Jean Zyromski et Marceau Pivert. Messali est alors un homme encore jeune, élancé, un peu osseux, vêtu à l’européenne et portant un soupçon de moustache noire, marié au surplus à une Française. Il emprunte son allure aux communistes français avec lesquels il a fait un bout de chemin. […] Messali s’est rendu chez les socialistes, au lendemain de l’émeute factieuse, pour leur proposer d’empêcher le recrutement des travailleurs nord-africains par les «ligues» d’extrême droite. Pressentant l’évènement, il a tenu, à l’avant-veille, un meeting au 48 de la rue Duhesme, dans le 18e arrondissement de Paris. Il y a recommandé à ses frères de repousser toutes les sollicitations réactionnaires, de rester aux côtés de la démocratie laborieuse française et, si besoin était, de descendre avec elle dans la rue. De fait, l’Etoile nord-africaine sera présente à toutes les manifestations antifascistes, à la place de la Nation, le 12 février 1934, au mur des Fédérés en mai 1934 et 1935, à celle du 14 juillet 1935 qui donne naissance au Rassemblement populaire, en février 1936 au défilé de protestation consécutif à l’attentat perpétré contre Léon Blum, et encore mieux à l’immense cortège du 14 juillet 1936, où plus de 35 000 ouvriers algériens marchent en rangs serrés, aux acclamations d’une mer humaine qui ne connaît pas ou a oublié le racisme.»(7)

    Peut-on transposer les enseignements de cette mobilisation de l’Étoile, dont les militants et cadres étaient kabyles, à la situation politique actuelle ? Sans doute, à un moment où s’effectue la montée en puissance du MAK, au Canada, en Allemagne, en Suisse et aux USA, mettant en difficulté le pouvoir algérien. Ne peut-on pas souhaiter la formation d’une alliance étroite entre les démocrates français et les Kabyles pour engager un combat radical contre l’islamo-fascisme et la politique de Bouteflika, dont l’article 51 de la nouvelle Constitution exclut les bi-nationaux des hautes fonctions politiques, économiques et sécuritaires ?

    Jacques Simon

    Notes.

    (1) "C’est encore une fois de plus, le Que faire ? de Lénine qui s’imposait à nous". Messali, Mémoires, Cahier original n°8, p. 2139.

    (2) Lénine. Que faire ? (Ch.V- Plan d’un journal politique national : "le journal n’est pas seulement un propagandiste et un agitateur collectifs, mais aussi un organisateur collectif", p.221.

    (3) Mensuel en langue française, intitulé : «organe de la défense des intérêts des Musulmans algériens, marocains et tunisiens». Messali en était le directeur et Imache Amar le gérant. Le journal était imprimé, rue de Bretagne, dans le local de la coopérative du parti communiste "la famille nouvelle". Il était tiré à 5 000 exemplaires.

    (4) Le Pautremat Pascal. La politique musulmane de la France au XXe siècle, Maisonneuve et Larose, 2003 (p.263-266).

    (5) Les intellectuels français furent peu nombreux à critiquer le dahir berbère. Parmi eux, Robert-Jean Longuet, Daniel Guérin et Émile Dermenghem. Lafuente Gilles. La politique berbère de la France et le nationalisme marocain. L’Harmattan, 1999 (pp. 257-261).

    (6) Messali. Mémoires, Cahier original n°19, p. 3049.

    (7) Daniel Guérin. Quand l’Algérie s’insurgeait, 1954-1962, La pensée sauvage, 1979, pp.26-27.

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  • Un collège sera baptisé au nom de Taos Amrouche à Paris

    Un collège sera baptisé au nom de Taos Amrouche à Paris

    PARIS (Tamurt) – Le nom de la célèbre chanteuse, écrivain et interprete de chants traditionnels berbère la  kabyle, Taos Amrouche, est portée à l’honneur en France. Un collège du département de Seine Saint Denis, en Ile de France, sera baptisé au nom de cette grande Dame de culture, bannie par le régime raciste algérien à cause de ses origines kabyles.

    L’information a été donnée par la chaine de la BRTV. En effet, le conseil municipal de la Seine Saint Denis a pris cette décision avant-hier. C’est une première en France, alors qu’en Algérie jamais une institution ne porte le nom de cette femme qui a marqué le siècle dernier et toute la culture amazighe. C’est grâce aux efforts de l’association culturelle Akal Umazigh que  les élus de cette municipalité en décidé enfin de baptiser cette structure éducative au nom de Taos Amrouche. Un combat qui a duré plus de dix ans pour les membres de cette association.

    Même le regretté Ould Amara était parmi les premiers à activer et à sensibiliser les autorités françaises à donner le nom de cette Femme kabyle à une place, une rue ou institution en France. Leur vœu est exaucé. Pour rappel Marie Louise Taos Amrouche, née le 04 mars 1913 à Tunis et morte le 02 avril. à l’âge de 63 ans, à Saint-Michel-l’Observatoire   (Alpes de Hautes-Provence). Elle la fille de Fadhma Ait Mansour Amrouche et la soeur de Jean Amrouche.

    Lounes B pour Tamurt

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