• ACCIDENT!!!REGARDEZ BIEN L'IMAGE ET LISEZ BIEN LE TEXTE...

    Cela va te prendre quelques minutes de ton temps si précieux . . .

    Alors je ne vais pas t'écrire 1 millions de mots pour te convaincre mais simplement te dire : Lis bien cette his...toire et retournes la moi . . .
    Tu sauras pourquoi plus bas . . . . . '

    Dans un magasin je me suis retrouvée dans l'allée des jouets.
    Du coin de l'oeil, j'ai remarqué un petit garçon d'environ 5 ans, qui tenait une jolie poupée contre lui. Il n'arrêtait pas de lui caresser les cheveux et de la serrer doucement contre lui.
    Je me demandais à qui était destinée la poupée.Puis, le petit garçon se retourna vers la dame près de lui : -' Ma tante, es-tu certaine que je n'ai pas assez de sous ? '
    La dame lui répondit avec un peu d'impatience : Tu sais que tu n'as pas assez de sous pour l'acheter '.
    Puis sa tante lui demanda de rester là et de l'attendre quelques minutes, puis elle partit rapidement.
    Le petit garçon tenait toujours la poupée dans ses mains.
    Finalement, je me suis dirigée vers lui etlui ai demandé à qui il voulait donner la poupée. -'C'est la poupée que ma petite soeur désirait plus que tout pour Noël, elle était sûre que le Père Noël la lui apporterait '. Je lui dis alors qu'il allait peut-être lui apporter, il me répondit tristement:-'Non, le Père Noël ne peut pas aller là où ma petite soeur se trouve maintenant...Il faut que je donne la poupée à ma maman pour qu'elle la lui apporte '. Il avait les yeux tellement tristes en disant cela. - ' Elle est partie rejoindre Jésus. Papa dit que maman va aller retrouver Jésus bientôt elle aussi, alors j'ai pensé qu'elle pourrait prendre la poupée avec elle et la donner à ma petite soeur'.
    Mon coeur s'est presque arrêté de battre. Le petit garçon a levé les yeux vers moi et m'a dit:
    - ' J'ai dit à papa de dire à maman de ne pas partir tout de suite. Je lui ai demandé d'attendre que je revienne du magasin '. Puis il m'a montré une photo de lui, prise dans le magasin, sur laquelle il tenait la poupée en me disant:
    - 'Je veux que maman apporte aussi cette photo avec elle, comme ça, elle ne m'oubliera pas . J'aime ma maman et j'aimerais qu'elle ne me quitte pas, mais papa dit qu'il faut qu'elle aille avec ma petite soeur'.

    Puis il baissa la tête et resta silencieux. Je fouillais dans mon sac à mains, en sortis une liasse de billets et je demandais au petit garçon :
    - ' Et si on recomptait tes sous une
    dernière fois pour être sûrs ?
    - ' OK ' , dit-il, ' Il faut que j'en ai assez '.
    Je glissais mon argent avec le sien et nous avons commencé à compter. Il y en avait amplement pour la poupée et même plus.
    Doucement, le petit garçon murmura :
    - ' Merci Jésus pour m'avoir donné assez de sous '.
    Puis il me regarda et dit:
    - 'J'avais demandé à Jésus de s'arranger
    pour que j'ai assez de sous pour acheter cette poupée afin que ma maman puisse l'apporter à ma petite soeur.
    Il a entendu ma prière. Je voulais aussi avoir assez de sous pour acheter une rose blanche à ma maman, mais je n'osais pas lui demander.
    Mais il m'a donné assez de sous pour acheter la poupée et la rose blanche.

    Vous savez, ma maman aime tellement les roses blanches...'
    Quelques minutes plus tard, sa tante revint, et je m'éloignais en poussant mon panier.
    Je terminais mon magasinage dans un état d'esprit complètement différent de
    celui dans lequel je l'avais commencé. Je n'arrivais pas à oublier le petit garçon.

    Puis, je me suis rappelée un article paru dans le journal quelques jours auparavant qui parlait d'un conducteur en état d' ivresse qui avait frappé une voiture dans laquelle se trouvait une jeune femme et sa fille.
    La petite fille était morte sur le coup et la mère gravement blessée. La famille devait décider s'ils allaient la faire débrancher du respirateur.
    Est-ce que c'était la famille de ce petit garçon ?
    Deux jours plus tard, je lus dans le journal que la jeune femme était morte. Je ne pus m'empêcher d'aller acheter un bouquet de roses blanches et de me rendre au salon mortuaire où était exposée la jeune dame. Elle était là, tenant une jolie rose blanche dans sa main, avec la poupée et la photo du petit garçon dans le magasin.

    J'ai quitté le salon en pleurant sentant que ma vie changerait pour toujours. L'amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa soeur était tellement grand, tellement incroyable et en une fraction de seconde, un conducteur ivre lui a tout enlevé...


    Maintenant, tu as deux choix :


    1) Partager ce message avec tes contacts

    2) Faire comme si tu l'avais pas lu et qu'il ne t'avait pas touché.


    Si tu le partage, peut-être que tu empêcheras quelqu'un de conduire après avoir consommé de l'alcool et peut être que tu remettras en place sa vision de la vie.

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  • Par DDK | 17 MARS 2016

    SUSCITANT UN CLIMAT DE PEUR PARMI LES HABITANTS

    Des islamistes prêchent dans la rue à Béjaïa

    Portant des djellabas afghanes, cinq individus se réclamant de l'islam rigoriste ont créé, avant-hier soir, la zizanie au centre-ville de Béjaïa. Investissant le parvis de la mosquée Ibn Badis, ces islamistes takfiristes prêchaient "la parole de Dieu" devant des citoyens visiblement inquiets. Sans être aucunement inquiétés par les services de sécurité, ces islamistes ont harangué la foule, dont les rangs grossissaient au fil des minutes, en l'exhortant à "suivre la bonne voie". La scène, réseaux sociaux aidant, a vite fait le tour de Béjaïa, suscitant un climat de peur parmi les habitants, qui craignent de voir leur ville devenir un fief des prédicateurs salafistes. Cela d'autant plus que le discours que véhiculent ces individus peut, à la longue, pousser des jeunes de la région à la radicalisation. Une source autorisée assure que ces islamistes ont déjà fait des haltes dans les villes côtières de l'Est de Béjaïa, ces derniers jours, sans être inquiétés par les services habilités. Ils appartiendraient à l'association de la "prédication" activant dans plusieurs pays arabes. Face à cette subite intrusion islamiste, la société civile de Béjaïa ne compte pas laisser libre champ à ces prédicateurs d'un autre âge. A ce propos, la LADDH a lancé un appel à toutes les forces vives de la région à prendre part à une rencontre qui devait avoir lieu hier en fin d'après-midi.

    Dalil S.



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  • Par DDK | 17 MARS 2016

    Tizi-Ouzou Prise en charge des malades cardiaques

    Une technique de pointe à l’EHS de Draâ Ben khedda

    La mission médicale de cardiologie interventionnelle, dirigée par l’EHS de cardiologie de Draâ Ben Khedda et le CHU de Tizi-Ouzou, en collaboration avec une équipe française, a fait l’objet d’un point de presse dans l’après-midi d’hier, au sein de l’EHS, en présence du staff médical et du Professeur français Stratiev Victor.

    Dans son intervention, le Pr. Boudiaf a fait un très large tour d’horizon sur les activités de l’EHS de Draâ Ben Khedda : «Il est vrai que nous avons rencontré des problèmes au démarrage de l’établissement, mais avec la collaboration étroite de tout le personnel et le soutien du CHU Nedir Mohamed, nous avons pu surmonter les obstacles». En matière d’interventions, les activités se font régulièrement : 15 malades ont été opérés en 3 jours, et la cardiologie fait d’énormes progrès avec la formation de jeunes chirurgiens qui profitent de l’expérience du Pr. Stratiev Victor. Le bilan donné par le Pr. Boudiaf est ambitieux en matière d’interventions en coronarographie : «Pour le premier trimestre 2016 : Janvier : 41 personnes opérées dont 17 hommes et 24 femmes. Février : 39 opérés (11 hommes et 28 femmes). Mars : 14 opérés (11 hommes et 3 femmes). L’angioplastie a concerné pour la même période : Janvier 15 (6 H et 9 F). Février : 12 (4 H et 8 F). Mars : 19 (6 H et 13 F). Pacemaker : 01 personne opérée. En chirurgie, c’est une moyenne de 04 malades par jour (adultes et enfants)». Le Pr Boudiaf a abordé par la suite la moyenne des consultations des malades par jour : «En cardiologie, nous auscultons en moyenne 30 malades (14 adultes et 16 enfants), en cardiologie interventionnelle : coronarographie 02, en angioplastie 01, soit 03 au total. Et en chirurgie : 02 (1 adulte et 1 enfant)». La cardiologie préventive se développe dans l’établissement et c’est une somme de 30 millions de DA qui est dépensée en matériels consommables (sondes, ballons de dilatation…). L’établissement assure 03 interventions par jour et une moyenne de 40 par mois. Le Pr Stratiev Victor s’est dit très impressionné par la qualité et le sérieux du personnel : «J’ai détecté de grandes ambitions chez ces jeunes chirurgiens qui sont la fierté de l’établissement, un établissement tout neuf dont vous pouvez vous enorgueillir». Il ajoutera : «Pour ma part, c’est la 2ème fois que je viens au Maghreb et la 1ère ici dans cet établissement». Pour rappel, cette formation entre dans le cadre d’une formation continue et les responsables saisissent cette aubaine pour acquérir d’autres données et échanger les expériences dans le domaine de la santé avec la formation de 20 cardiologues auprès des Franco-Bulgares. Le Pr. Stratiev, de la ville de Saint-Denis-Paris, précisera : «Le CTO (Artère coronaire obstruée) demande un apprentissage des maîtrises des méthodes de soins et de chirurgie. C’est une technique de pointe et sur les 15 malades opérés durant ces trois jours, nous avons eu 02 échecs». Le directeur de la santé reviendra quant à lui sur la nécessité de réduire les transferts trop coûteux vers l’étranger : «C’est envisageable et c’est notre objectif», et de rappeler également la mise en place de centres de prévention et de soins urgents à travers les polycliniques, une formation avec la Protection civile et un N° vert qui est toujours en attente. L’on insistera sur le fait que «le matériel lourd est disponible dans l’établissement. Ce qui manque c’est le matériel consommable qui fait défaut». L’apport de la CNAS est, dans ce cas, indispensable. Le directeur de la santé soulignera que «de gros efforts sont en train de se conjuguer entre les différentes institutions de santé à travers la wilaya pour une meilleure prise en charge des malades cardiaques que le personnel médical de l’ EHS assure dans de bonnes conditions et avec un suivi . Le Pr. Stratiev le soulignera fort bien : «J’ai relevé de grandes ambitions chez ces jeunes médecins qui n’ont rien à envier à d’autres ici ou ailleurs».

    Arous Touil



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    Yennayer 2966 : Ferhat Mehenni appelle à des marches à Bejaia et Tizi-Ouzou

    Une des dernières manifestations du MAK.
      Une des dernières manifestations du MAK.

    Dans un appel Ferhat Mehenni, président du Gouvernement provisoire kabyle appelle à des marches mardi.

     

    Dans cet appel, l’Anavad veut marquer la journée de Yennayer et lui donner une dimension politique. A l'heure où la classe politique dans sa globalité est au prise avec une apathie ambiante, le mouvement indépendantiste kabyle investit la rue pacifiquement pour exprimer ses idées.

    "Combien de peuples et de civilisations ont occupés nos territoires en tentant de remplacer nos langues, nos cultures et nos identités par celle des conquérants, observe le président du GPK. Depuis la puissante et antique Rome à l’annexion en 1857 de la Kabylie aux possessions françaises en Afrique du nord, la Kabylie, a l’instar des autres pays Amazighs, a survécu à tous ces colons. Elle survivra encore, et à jamais, à tous les colonisateurs."

    Et ensuite d’appeler, "à la veille du premier Yennayer 2966, 12 janvier 2016, j’appelle le peuple kabyle à rejoindre massivement les marches populaires qui se dérouleront demain à Tizi-Ouzou et Vgayet pour exiger le droit légitime du peuple kabyle à son autodétermination".

    C’est une évidence, pour le président du GPK, "aucune force au monde ne peut faire abdiquer un peuple et lui imposer sa propre destruction. Le peuple kabyle qui n'a jamais accepté la soumission ne s'y résoudra jamais."

    Yacine K

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    Mohamed Khider et Aït Ahmed, l’opposition et le trésor du FLN

    Tarik Khider
      Tarik Khider

    Tarik Khider, fils de l'ancien opposant Mohamed Khider, assassiné en 1967 à Madrid, revient ici sur ses rapports avec Hocine Aït Ahmed, et le combat de son père. L'homme reste marqué par le silence qui entoure l'assassinat de son père. Et pointe le doigt accusateur sur le pouvoir de l'époque de Houari Boumediene.

     

    Le Matindz : Vous venez de participer à l'enterrement de Hocine Aït Ahmed en Kabylie. L'homme vous était très proche. Janvier est décidément synonyme de deuil.

    Nous avons vu comment Aït Ahmed a été accompagné par le peuple à sa dernière demeure. C'est dire combien il est estimé. Trois jours après l’enterrement d’Ait Ahmed Hocine dans son village natale de Kabylie, le 03 janvier 2016 toute la famille et proches du défunt sont réunis pour se recueillir sur sa tombe. Cette date correspond également à l’anniversaire de la mort de Mohamed Khider, compagnon de lutte d’Ait Ahmed Hocine, assassiné le 03 janvier 1967. Ces deux grandes figures se rejoignent dans la mort et on célèbre dans la même journée le souvenir de ces héros de la révolution algérienne.

    Aït Ahmed et votre père Mohamed Khider étaient proches et parents. Que vous inspire sa disparition ? Leur compagnonnage ...

    C’est vrai que Mohamed Khider et Ait Ahmed étaient très proches. Ils avaient épousé les deux sœurs Toudert et donc il y avait un lien familial qui les rapprochait. Mais bien avant cette union, Khider était déjà très proches d’Ait Ahmed du fait du combat commun qu’ils menaient tous deux contre le colonialisme. Tous deux avaient des responsabilités au sein du PPA. Il faut se souvenir qu’entre novembre 1946 et juin 1951 Khider est élu sur la liste du MTLD député d’Alger à l’assemblée nationale française. Dans la même période, Ait Ahmed, en 1948, remplace Mohammed Belouizdad, affaibli par la tuberculose, à la tête de l’Organisation Spéciale (OS). Ces deux structures politiques dirigeaient le mouvement pour la lutte contre le colonialisme. Ils avaient pour tronc commun le PPA. Le MTLD luttait par la voie légale et exprimait ses revendications à l’intérieur et à travers les structures politiques de la France. L’Organisation Spéciale (O.S.), structure parallèle au parti du MTLD était chargée de former militairement des militants et des cadres en prévision d’un mouvement insurrectionnel. Des contacts étroits existaient entre les responsables des deux structures. Khider sera d’ailleurs en lien avec Ait Ahmed lors de l’attaque de la poste d’Oran qui s’était déroulée en avril 1949. Khider va mettre à disposition sa voiture officielle pour le transport des fonds volés. L’implication de Khider dans l’affaire de la poste d’Oran va amener les autorités françaises à vouloir l’arrêter dès la fin de son mandat en juin 1951. Pour éviter l’incarcération il s’enfuit donc au Caire pour poursuivre son combat pour l’indépendance. L’OS démantelée, Ait Ahmed est également poursuivi. Il s’enfuit également au Caire en avril 1952. Les deux hommes se retrouvent donc ensemble en Egypte et dirigent le bureau du Maghreb. Des liens très étroits les unissent. C’est d’ailleurs à cette période qu’ils se marient le même jour aux deux sœurs toudert. Ils feront partie également des 9 chefs historiques qui fondent le CRUA, organe politique qui va fixer la date de l’insurrection au lundi 1er novembre 1954 déclenchant ainsi la révolution algérienne. Il s’en suivra plus tard le détournement en 1956 de l’avion de 5 reponsables du FLN et leur emprisonnement en France jusqu’au printemps 1962. Autant d’évènements qui ont soudé leurs liens.

    Après l’indépendance, s’il semble qu’Ait Ahmed et Khider divergent dans leurs approches pour la mise en place d’un gouvernement légitime à la tête de l’Algérie, il n’en n’est pas moins sûr que tous deux étaient sincères dans leurs démarches. L’un, Ait Ahmed qui ne pouvait souffrir de voir mis en place un Etat soutenu à bras le corps par un Boumediene et un Ben Bella assoiffés de pouvoir et qui représentaient un danger pour la démocratie (l’histoire lui donnera raison) et l’autre, Khider Mohamed, confiant en Ben Bella, qui accepte l’union avec les militaires (l’armée de l'extérieur, dénommée aussi clan d’Oujda) dans le seul but d’éviter une guerre civile qui aurait été destructrice et à l’avantage sans aucun doute de ces derniers. Installé à la tête de l’Etat, le Bureau politique mis en place par Khider et Ben Bella devait organiser des élections démocratiques pour désigner les organismes politiques qui seraient chargés de diriger le pays. L’armée devait rentrer dans les casernes. Hélas, Ben Bella n’ira pas dans ce sens puisque, s’appuyant sur l’armée (qui le soutient comme la corde soutient le pendu), il mènera une politique de diktat entrainant le pays dans les bras de Boumediene. Là encore, Khider et Ait Ahmed se retrouvent unis dans le même combat contre la dictature de Ben Bella puis celle de Boumediene. Lorsqu’Ait Ahmed, le colonel Mohand Oulhadj, Si Abdelhafidh et d'autres moudjahidine prennent le maquis contre Ben Bella, Khider soutient et finance le mouvement insurrectionnel. Lorsqu’Ait Ahmed se fait arrêter et condamné à mort il prévient Ben Bella de ne pas s’aviser à toucher un cheveu à Ait Ahmed, et qu’en cas de malheur il est prêt à rentrer à Alger pour se confronter directement à lui. Durant l’incarcération d’Ait Ahmed, Mohamed Khider va agir en père vis-à-vis de ses enfants. Il s’occupera d’eux comme ses propres fils. De l’étranger, Mohamed Khider organise et finance également l’évasion d’Ait Ahmed de la prison d’El Harrach. Que de faits extraordinaires lieront ces deux héros de la révolution qui se sont véritablement donné à leur pays.

    La disparition de Khider assassiné en janvier 1967 par le régime de Boumediene, va affecter énormément Ait Ahmed qui se lancera dans une croisade acharnée contre le régime algérien les accusant ouvertement d’avoir commandité et fait exécuter le crime. Sur sa tombe, Ait Ahmed jurera de tout faire pour faire éclater la vérité sur ce crime et s’engagera à prendre en charge comme un frère sa veuve et comme un père ses enfants. La disparition de Hocine Ait Ahmed a donc été pour moi la perte d’un second père.

    Avec Yaha Abdelhafidh, il a fait partie des proches soutiens, je crois savoir, de votre famille lors de l'assassinat de votre père à Madrid en 1967.

    Vous évoquez le nom de Si Abdelhafidh Yaha. Je vous remercie de le faire car j’ai pour cet homme des sentiments de considération, de respect et d’admiration du fait de son parcours durant la guerre de libération et pour ses prises de position et son action après l’indépendance. Son honnêteté et sa fidélité pour la cause qu’il défendait l’honore. C’est un homme d’une très grande envergure. Il a été d’un très grand soutien pour Ait Ahmed. C’est incroyable qu’ils se soient séparés. Je crois que certaines décisions prises par Ait Ahmed ont choqué Si Abdelhafidh, notamment l’alliance contre-nature d’Aït Ahmed avec Ben Bella lorsque ce dernier (c’est le véritable mot) a été libéré. Concernant mon père, Abdelhafidh Yaha a reconnu l’aide qu’il avait apporté au mouvement du FFS. On ressent en lisant son dernier livre qu’il le considérait énormément. Son assassinat, j’en suis persuadé, l’a beaucoup affecté. Je me souviens aussi du soutien qu’il a apporté à ma mère lorsque celle-ci s’était révoltée contre l’Etat algérien pour n’avoir pas respecté ses engagements après la remise par la famille de la Banque commerciale arabe en 1979 (affaire des fonds du FLN). En effet, l’Etat algérien représenté par Kaddour Sator, mandaté par le ministre des Affaires étrangères Mohamed Benyahia, lors de la négociation pour la restitution de ce qu’on a appelé ‘‘le Trésor du FLN’’, s’était engagé auprès de la famille Khider à relater dans les journaux algériens et étrangers toute la vérité sur cette affaire des fonds et cela pour disculper Mohamed Khider des accusations d’escroquerie lancées par Ben Bella et plus tard par Boumediene. Or, rien ne se fera, hormis une petite déclaration dans le journal El Moudjahid qui donnait une version plutôt complaisante pour le régime algérien. Abdelhafidh Yaha va donc organiser une interview de ma mère avec le journal El Watan El Arabi. Cet article fera grand bruit puisque plusieurs personnalités opposantes au régime citées comme ayant bénéficié d’une aide financière par Mohamed Khider vont de façon étonnante réagir pour renier cette aide. Il s’agissait notamment de Boudiaf et de Boumaaza. D’autres tel que Bitat ont préféré ne pas réagir pour ne pas entrer dans la polémique. Le soutien de Si Abdelhafith envers nous a donc toujours été total et à la hauteur de l’homme qu’il est, fidèle à ses compagnons de lutte et à leurs familles.

    Quel souvenir gardez-vous de Hocine Aït Ahmed ?

    J’en garde le souvenir que peut avoir tout d’abord un enfant devant des statures aussi imposantes. Devant nos yeux d’enfants, les deux personnages semblaient magiques. Très souvent absents du fait de leurs combats, lorsqu’ils apparaissaient devant nous (mes cousins, mes sœurs et moi-même), nous étions impressionnés et en même temps heureux de les voir. Je dirais que je garde plus de souvenirs d’Ait Ahmed que de mon père, puisqu’il s’occupera de nous pendant plus de 8 ans après la mort de mon père. J’avais alors 12 ans et vous connaissez sûrement l’importance de cette tranche de vie qui se situe à l’adolescence. Ait Ahmed a donc véritablement agi en père, prenant mon éducation en main et je l’en remercie. De caractère difficile, un peu rebelle, j’ai sûrement dû lui rendre la tâche difficile. Mais il a véritablement assumé sa tâche de deuxième père, toujours derrière moi pour mes études et me conseillant souvent.

    Comme on le sait, janvier correspond à la date anniversaire de l'assassinat de Mohamed Khider (3 janvier 1967). C'est un souvenir difficile surtout si l'on sait qu'on n'a jamais jugé ses assassins ?

    Vous savez, il n’y a pas de jours qui passent sans que j’aie une pensée pour mon père. Je vis à Casablanca où il repose et je passe très souvent devant les murs qui entourent le cimetière des Chouhadas où il est enterré. Un poteau dépasse ce mur et indique exactement l’emplacement de sa tombe. Ce poteau est le porte-drapeau algérien. Hélas, aucun drapeau ne flotte. On est au Maroc, et les autorités algériennes avaient demandé aux responsables du pays de ne pas laisser flotter cette bannière ! C’est donc toujours le cœur serré, mais fier aussi, que je passe devant ce cimetière. Chaque année, à l’occasion de l’anniversaire de sa mort, je ne manque pas de parler de lui, d’écrire un mot dans les journaux. A chaque fois, je me prends à me dire combien il a été injuste qu’un homme de cette envergure ait pu être assassiné aussi froidement. Quelle perte pour son pays et pour le Maghreb, quelle perte pour l’humanité. Mais en tant que croyant, je sais qu’il nous observe et qu’il se trouve au royaume de Dieu et qu’un jour viendra où justice lui sera faite ici-bas, dans sa patrie qu’il a tant aimé. Nous savons tous pourquoi et par qui il a été tué. Ce que j’espère c’est que sa lutte pour la démocratie aboutisse enfin dans son pays. Ce sera seulement à ce moment-là que la vérité sera mise au grand jour.

    On croit savoir que vous préparez un ouvrage de souvenirs de Mohamed Khider ?

    Effectivement. J’espère le faire publier en cour de cette année. Il est quasiment terminé. Mais vous le savez sûrement, on a toujours l’impression qu’un livre n’est jamais achevé. Il y a sûrement beaucoup encore à dire. Ce livre parlera de sa vie, de ses idées, de son assassinat et de l’affaire des fonds du FLN. Je crois savoir qu’un autre livre se prépare sur lui, écrit par un militant maghrébin. Toutes les bonnes volontés sont bonnes à prendre.

    Entretien réalisé par Hamid Arab

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    "Non, l'Algérie n'est pas à vendre !", ont clamé des manifestants à Annaba

    Samedi à Annaba, des citoyens manifestent contre la loi de finances
      Samedi à Annaba, des citoyens manifestent contre la loi de finances

    A l'appel de la société civile, plusieus personnes se sont rassemblées samedi devant le théâtre Azzedine Medjoubi d'Annaba,

     

    "Non l'Algérie n'est pas à vendre", "non à la loi de finances 2016", une cinquantaine de citoyens et militants associatifs et de partis politiques ont tenu un rassemblement samedi à Annaba. La police, présente, surtout en civil, n'a pas tenté d'empêcher le rassemblement, selon des témoins sur place.

    Ce rassemblement qui dénonce la loi de finances 2016 a été préparé avant la publication de l'avant-projet de constitution. Ce qui explique, selon un militant, l'absence de slogans concernant la révision constitutionnelle.

    Est-ce le sursaut de la société civile pour secouer la paralysie qui laquelle le pouvoir a plongé l'Algérie ces dernières années ? Les animateurs de cette première action prévoient de se revoir rapidement. "On va faire un premier bilan de cette action, ensuite on débattre aussi du projet de révision constitutionnelle que nous estimons grave dans sa version actuelle", observe Rabie kherouf, journaliste indépendant et éditeur. Cet activiste estime que le pouvoir joue avec l'identité pour faire passer autre chose de plus grave. "Ils jouent avec notre identité et ses composantes", souligne-t-il. Avant d'ajouter : "Tamazight comme langue officielle ce n'est que pour detourner les regards".

    Hamid Arab

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    RCD : le grand déballage de Nouredine Aït Hamouda

    Nouredine Aït Hamouda règle ses comptes avec la direction du RCD.
      Nouredine Aït Hamouda règle ses comptes avec la direction du RCD.

    L’ancien député et membre fondateur du RCD, Nourdine Aït Hamouda a rendu public un communiqué incendiaire contre la direction du parti qu’il accuse.

     

    Le Rassemblement pour la culture et la démocratie plongé dans la tourmente. Pour Nouredine Aït Hamouda, le RCD est désormais inféodé au FLN. A contrario, la direction du parti a sanctionné, selon El Watan, l’ancien député qui, selon elle, a roulé pour le candidat du FFS aux sénatoriales. Ce qui a poussé Aït Hamouda à rendre public un courrier incendiaire.

    "On ne peut pas être un homme des grands moments et de basses combines", écrit-il en liminaire de sa mise au point. Il y justifie son retrait des instances du parti par sa volonté "de libérer les compétences que recèle mon parti. J’ai refusé de transgresser les orientations du dernier congrès pour le rajeunissement et la compétence". Revenant sur la dernière sénatoriale source de la discorde, le membre fondateur du RCD tranche : "Pour les sénatoriales, j’étais contre la participation". Puis d’expliquer les manœuvres qui ont eu lieu au sein des instances du parti et ajoute : "Puisque le conseil national, l’instance souveraine – même parasitée -, avait approuvé la participation". Le choix du candidat retenu par la direction du RCD n’est pas celui de Nourdine Aït Hamouda et justifie : "Il fallait choisir un jeune intellectuel et non pas un vieil illettré. Sur ce, j’ai décidé de ne pas m’impliquer et j’ai refusé de faire campagne après les primaires. La direction a assimilé cela à un acte d’insubordination".

    L’ancien député certifié qu’il est demeuré militant, contrairement aux assertions de la direction du parti. «Je suis militant dans la section Iboudrarène à jour de mes cotisations depuis le renouvellement de ma carte bloquée délibérément". Et d’argumenter : "la preuve est que pas loin que le 1er novembre 2015 j’ai animé une conférence au bureau de section Tizi-Ouzou à la demande de la direction régionale avec des affiches conçues par ce même BR".

    Puis, lapidaire, Aït Hamouda accuse : "La réalité est que le RCD est en voie d’allégeance au FLN et moi je refuse de cautionner tout rapprochement avec le pouvoir après les accolades avec les islamistes." L’ancien député assure qu’il ne se taira point. "Je serai bientôt sur le terrain pour combattre encore une fois ces pratiques staliniennes que je croyais révolues et porter la voix de tous ces militants et cadres sincères frappés de suspicions". En conclusion il avertit : "Les échecs et accointances des uns et des autres devront être assumés publiquement."

    Alors que le parti, comme la plupart des formations politiques, est en proie à une absence manifeste sur le terrain, cette controverse interne avec un de ses membres fondateurs ne va sans doute pas pacifier le climat interne.

    Synthèse L.M

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