• Par DDK , le 31/10/16

    TIZI N’TLETA Quatre élus lâchent leur camarade maire et rejoignent l’opposition

    Scission au RCD !

     

     
     

    Décidemment, rien ne va plus dans la commune de Tizi N’Tléta relevant de la daïra des Ouadhias, au sud de Tizi-Ouzou. Quatre élus du RCD ont fini par rejoindre les rangs de l’opposition formée par les élus du Front des forces socialistes. Du coup, le maire perd sa majorité et n’arrive pas à voter ses projets. La dernière assemblée où le maire a présenté son ordre du jour, la majorité des élus 9/15 ont rejeté l’ordre du jour proposé par le P/APC. Les 9 élus (5 élus du FFS et 4 élus du RCD) sont allés plus loin à travers une déclaration rendue publique, dont une copie est parvenue à notre rédaction, où ils tirent à boulets rouges sur le P/APC d’obédience RCD, Zerrouki Mahfoud. «Après 4 ans d’existence à la tête de l’APC, le P/APC a perdu sa majorité et la commune fonctionne sans exécutif, ce qui est la résultante d’une gestion opaque, catastrophique», écrivent d’emblée les rédacteurs. Les élus relèvent plusieurs carences, à savoir une gestion dictatoriale instaurée par le P/APC et un laxisme politique discriminatoire à l’encontre de la population. Les 9 élus ont également justifié leur rejet de l’ordre du jour de la dernière assemblée par le manque d’informations fiables concernant les points retenus dans l’ordre du jour. Toutefois, les élus insistent surtout sur le revêtement du chemin reliant le chef-lieu de Tizi N’Tléta vers Cheurfa. «Le point le plus illustratif reste le marché public relatif au revêtement du chemin Tizi N’Tléta vers Cheurfa dont on ignore l’aspect technique et financier. Outre cela, il est à relever la défaillance du P/APC qui n’a pas assuré le suivi de l’entreprise en charge du gaz qu’il a autorisée à effectuer des travaux sans utiliser une coupeuse de bitume. Les comités de villages, les transporteurs et les commerçants ont d’ailleurs observé une grève générale pour réclamer son revêtement. Une cagnotte de 125 millions de centimes a été ensuite votée par l’assemblée pour sa réhabilitation mais, à ce jour rien, n’est fait», déplorent les rédacteurs. Ils regrettent aussi le fait que le maire n’ait jamais présenté son bilan à la population car disent-ils : «Le P/APC de Tizi N’Tléta n’a pas de bon bilan pour se légitimer alors il procède à la tromperie, la manipulation et les fausses promesses, ce qui a pollué l’atmosphère politique au niveau de la commune de Tizi N’Tléta». Pour sa part, le maire joint par nos soins rejette tout en bloque et accusent les élus de ne chercher que leurs intérêts.

    «Certains m’ont sollicité pour des privilèges personnels»

    «Ils parlent de gestion catastrophique, je leur fais savoir que tous nos projets sont lancés et spécialement les revêtements en tri-couche au niveau d’Ait Abdelmoumène et de Cheurfa. S’ils parlent de dictature, je leur réponds que le laisser-aller des élus n’est pas toléré dans notre commune. Nos portes sont toujours ouvertes au personnel, à la population et aux élus dont certains ne connaissent pas, après 4 ans, le bureau du maire. Ils votent par procuration», notera le P/APC. Le maire précise : «Ils parlent de discrimination alors que nous avons fait un recrutement de 102 fonctionnaires issus des différentes couches sociales de nos différents villages. Ce qui n’est pas de leur goût, c’est que certains d’entre eux m’ont sollicité pour recruter leur proches et m’ont même demandé de leur accorder un quota à recruter, ce que je n’ai jamais accepté». Au sujet du revêtement de la route Tizi n’Tléta vers Cheurfa, le maire indiquera : «A quoi sert-il de réhabiliter un chemin alors que le passage de la fibre optique attend ? Un projet d’ailleurs qu’ils n’ont pas voté. J’ai refusé de gaspiller l’argent de la commune en commun accord avec les transporteurs. Maintenant que la fibre optique est passée, le revêtement de ce chemin est en bonne voie selon bien sûr la procédure en vigueur. D’ailleurs, un des signataires de la déclaration fait partie de la commission des marchés». Dans tous les cas de figure, le maire perd sa majorité et cela n’est pas une bonne chose pour la commune de Tizi n’Tléta qui traîne toujours dans les bas-fonds du sous développement.

    Hocine T.



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  • un ou une ordinateur ?
    Une enseignante francophone expliquait à sa classe que dans la langue française, les noms, contrairement à l'anglais, sont désignés au masculin et au féminin. 

    Par exemple : maison est féminin... une maison ; 
    crayon par contre, est masculin...un crayon. 

    Un élève demanda à l'enseignante de quel genre est donc le nom ordinateur.  

    Au lieu de donner la réponse, l'enseignante a séparé la classe en deux groupes, garçons et filles, leur demandant de décider d'eux-mêmes si ordinateur est masculin ou féminin. Elle a demandé à chaque groupe de donner 
    4 bonnes raisons pour appuyer sa recommandation. 

    Les garçons ont décidé à l'unanimité que "ordinateur" est effectivement du genre féminin (une ordinateur) parce que : 

    1. Personne d'autre que son créateur ne comprend sa logique intérieure; 

    2. Le langage de base que les ordinateurs utilisent avec d'autres ordinateurs est incompréhensible pour quiconque; 

    3. Même la plus petite erreur est conservée en mémoire à long terme pour être ramenée à la surface plus tard; 

    4. Aussitôt que vous utilisez régulièrement une ordinateur, vous vous exposez à dépenser la moitié de votre chèque de paie pour acheter des accessoires pour elle. 

    Le groupe de filles, toutefois, a conclu que l'ordinateur est de genre masculin parce que : 

    1.. Afin d'accomplir quoi que ce soit avec lui, tu dois l'allumer; 

    2. Il est bourré de matériel de base, mais ne peut penser par lui même; 

    3. Il est sensé régler beaucoup de problèmes, mais la moitié du temps, c'est lui le problème;

    4. Aussitôt que tu en utilises un régulièrement, tu te rends compte que si tu avais attendu un peu, tu aurais obtenu un meilleur modèle. 

    Les filles ont gagné !

    Envoie ce message aux femmes intelligentes que tu connais et aux hommes qui aiment rire.  
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    De l'arabisation des amazighs à « l’algérianisation » des kabyles, la nouvelle approche anti-kabyle

    15/10/2016 - 21:24

    CONTRIBUTION (SIWEL) — Dans ce texte, signé par la rédaction de Siwel, on revient sur l’occultation de l'identité kabyle dans les médias algériens ou dans des sorties médiatiques où leurs auteurs expliquent que les kabyles sont des algériens, voir de très bons algériens mais ne sont par contre pas des kabyles. On passe ainsi de l'arabisation des amazighs à « l’algérianisation » des kabyles.


    De l'arabisation des amazighs à  « l’algérianisation » des kabyles, la nouvelle approche anti-kabyle
    Quel est le point commun entre Amine Zaoui et le ministre algérien de la religion ? Pas grand-chose à première vue et pourtant, ils sont tous les deux d’accord sur au moins deux choses : 
    - La Kabylie est une référence en Algérie (en matière de culture pour l’un et de religion pour l’autre) 
    - Les Kabyles n’existent pas, il n’y a que des algériens. 

    Un tandem pour le moins inattendu, à qui on peut ajouter la presse algérienne. 

    Amine Zaoui, l’écrivain oranais : 

    Dans un entretien accordé au site depechedekabylie.com, Amine Zaoui tout en reconnaissant que la Kabylie est culturellement bien avancée par rapport aux régions algériennes et qu’elle doit être une référence pour les peuples d’Afrique du Nord, il ne cesse de répéter, dans chaque phrase, que la Kabylie serait algérienne et que les Kabyles n’existent pas en tant que kabyles, mais uniquement en tant qu’algériens. 
    Quelques expressions d’Amine Zaoui dans son court entretien : « Cette belle région d’Algérie », « Mes meilleurs lecteurs sont de cette région », « Le bon lecteur algérien est en Kabylie », « Les citoyens de la Kabylie », « Merci à mes lecteurs de Kabylie ». 
    Cela frise la caricature. Ça aurait été tellement plus naturel de parler de « lecteurs kabyles » mais l’idéologie a pris le dessus. Pour Amine Zaoui, et c’est flagrant, il n’y a pas d’identité kabyle. Pour lui, les Kabyles ne devraient plus s’identifier comme des kabyles, ce qu’ils font depuis des siècles, mais comme des « algériens de Kabylie » et la Kabylie ne serait, bien entendu, qu’une zone géographique comme il y en aurait dans tous les pays du monde. 

    Mohammed Aissa, Ministre algérien de la religion : 

    Dans un long entretien accordé au même journal, celui qui a envoyé Slimane Bouhafs en prison pour « délit de chrétienté », qui envoie des imams salafistes en Kabylie et qui y fait pousser des mosquées comme des champignons, parle de la Kabylie comme étant une référence en matière de pratique religieuse. Ce qu’il résume par cette image : « à supposer que l’Algérie serait une grande mosquée, son minaret serait alors sur les monts du Djurdjura ». C’est donc là le projet religieux de l’Algérie à destination de la seule région laïque de toute l’Afrique du Nord. 
    Dans ce long entretien, ce ministre algérien n’a à aucun moment parlé de « Kabyles » mais que de « algériens » de Kabylie, à 23 reprises. Il a réussi l’exploit de citer la Kabylie 11 fois sans avoir à parler de Kabyles, mais uniquement d’algériens. 

    À signaler, tout de même, que le ministre algérien de la religion, qui ne cesse d’exprimer son "amour" pour la Kabylie, a expliqué le fait que Tizi-Ouzou soit la wilaya qui contient le plus grand nombre de mosquées par le fait que la Kabylie soit « tellement peuplée ». La Kabylie est donc assez peuplée pour être quadrillée de mosquées, mais pas assez peuplée pour avoir des lieux de culture, de sport et de loisirs. C’est maintenant clair, le ridicule ne tue pas. 

    La presse algérienne, Madjid Boutemeur et At Boumessaoud : 

    Madjid Boutemeur, le génie franco-kabyle, était en lice pour le prix Nobel de Physique de 2016. Dans les nombreux articles qui lui ont été consacrés dans la presse algérienne, à aucun moment, on n’a rappelé son identité kabyle. Il y a même un site, dont le zèle anti-kabyle est connu de tous, qui a tenu à préciser dans chaque titre des 4 articles qu’il a consacré au physicien kabyle que ce dernier est algérien et non kabyle. Comment oser occulter l’identité kabyle d’un homme de renommée internationale et qui a adressé un message à Ferhat Mehenni, le Président de l’Anavad, pour souhaiter un « bon vent à la renaissance de la Nation Kabyle » ? 

    Le village kabyle At Boumessaoud, le village de Cherif Kheddam, a été désigné, lors d'un concours, comme étant le village le plus propre de Tizi-Ouzou. Cela a fait le tour des journaux algériens qui, pour la plupart, ont délibérément préféré parler de la wilaya de Tizi-Ouzou sans préciser que cela se passait en Kabylie. Néanmoins, le plus pathétique est sans doute ce passage d’un article de l’agence de presse officielle de l’Algérie qui présente Chérif Kheddam comme « un des monuments de la chanson algérienne d'expression Amazighe ». Cherif Kheddam serait tout sauf kabyle. 

    En Algérie, quand la presse, les religieux et des intellectuels se mettent d’accord, c’est donc pour faire de la Kabylie une entité plus algérienne que l’Algérie et pour dénier à l’identité kabyle jusqu’à son existence. 

    La rédaction 
    SIWEL 152126 OCT 16 
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  • Mohand Cherif Abderrahmane et Yazid Makdoud ont partagé la photo deConscience Sociale 2.0.
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  • Le journalisme ne permet plus de gagner sa vie. Ce qui permet de gagner sa vie c’est la prostitution journalistique. Mais c’est un autre métier. »
    la désinformation , la manipulation allier aux techniques d' ingénierie sociale permet aux tenant du capital de ne pas craindre le suffrage universels.
    tout ce qui nous arrive n' est pas le fruit du hasard 

    La quasi-totalité des médias généralistes sont désormais réunis dans une vingtaine de grands groupes. La plupart appartiennent à de riches industriels qui ont fait fortune dans des domaines bien éloignés de la presse (transports, bâtiment, luxe, télécommunications…). 
    Pensez-vous vraiment que ces gens possèdent la presse et la télévision pour nous informer vraiment. Quels intérêt ont-ils à dévoiler les coulisses du fonctionnement de la société et ces mensonges qui nous fabrique une fausse réalité? Pourquoi alimenter le débats des inégalités sociales?
    Au lieu de cela, pour s’informer et comprendre le monde, il faut aller chercher l’information. Aller là où les choses sont dites. Entendre ceux qui ne défendent aucun autre intérêt que celui du bien commun. Très rapidement, on découvre un monde insoupçonné où tout ce qu’on nous a inculqué apparaît faux. Ces mensonges organisés ne tiennent pas la route.
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  • Par DDK /  13 oct 2016

    Mechtras Couscous traditionnel à volonté

    Aït Ali Aïssa fête l’Achoura

     

    Le comité de village d’Aït Ali Aïssa dans la commune de Mechtras, au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, a organisé, hier, une grande waâda pour célébrer l’Achoura.

    Les visiteurs et les pèlerins étaient nombreux. Le président dudit comité indiquera à ce sujet : «L’Achoura est fêtée dans notre village depuis la nuit des temps. Tous les comités de villages qui se sont succédé ont respecté cette tradition et c’est à notre tour en tant que nouveau comité de poursuivre pour la préservation de nos us et coutumes. L’objectif n’est autre que de réunir tous nos villageois autour d’un même repas et consolider ainsi les liens fraternels qui nous lient. Aujourd’hui, comme vous pouvez le constater, tout le monde est content. C’est l’occasion de se rencontrer, de discuter et de se réconcilier. C’est très conviviale et tout le monde a eu droit à un couscous traditionnel». Au sujet des dons et des cotisations, le président précisera : «Grace aux dons et aux cotisations de nos villageois, nous avons pu construire cet immeuble en R+2. C’est ici qu’on tient nos fêtes et nos activités. Grace aussi aux dons des concitoyens, nous offrons un déjeuner à tous les présents. L’argent issu des dons et des cotisations est destiné aussi à prendre en charge certains travaux dans notre village et au soutien des familles démunies. Inchaallah, nous serons au rendez-vous l’année prochaine pour une fête plus grandiose». Signalons aussi qu’au village voisin d’Ihesnaouen, une fête semblable a été organisée au grand bonheur de la population locale. Il faut signaler que le village d’Aït Ali Aïssa a été envahi, hier, par des centaines de visiteurs. La joie était visible sur tous les visages. En somme, une cérémonie bien sympathique et bien réussie.

    Hoc

     

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  • DDK du 10/10/16

    Bessadi Hakim, maire RCD d’Akbil

    «Accueillir le fils d’Amirouche est un honneur»

    Des rumeurs circulent quant à de probables sanctions à votre encontre par votre parti RCD pour avoir invité Nordine Aït Hamouda le 18 août passé. Qu’en est-il au juste ?

    La décision de ma sanction ou de mon exclusion relève de ma structure organique et des instances de mon parti. En ce qui me concerne, je reste attaché aux valeurs pour lesquelles j’ai toujours milité. Quant à M. Nordine Aït Hamouda, il reste une personnalité respectable de la région et il a toujours été d’un grand apport pour notre commune. À chaque fois que nous l’avons sollicité, il a affiché sa disponibilité à nous prêter aide et assistance. Accueillir le fils du valeureux colonel Amirouche en une date historique, telle que la commémoration du Congrès de la Soummam, est un honneur pour nous et notre commune.

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